FIFM 2023. La Chambre marocaine de renaissance du cinéma et de l’audiovisuel voit le jour

Asmaa Graimiche, présidente de la Chambre marocaine de renaissance du cinéma et de l’audiovisuel (CMRCA), lors de la conférence de présentation de la structure professionnelle, le 30 novembre 2023 à Marrakech.

Le 02/12/2023 à 12h55

VidéoLa Chambre marocaine de renaissance du cinéma et de l’audiovisuel (CMRCA) vient de voir le jour. Présidée par la journaliste et productrice Asma Graimiche, cette nouvelle structure professionnelle se donne pour objectifs l’instauration d’un écosystème durable pour l’industrie cinématographique marocaine et la promotion du 7ème art marocain à l’international.

Une nouvelle structure professionnelle des industries du cinéma et de l’audiovisuel vient d’être portée sur les fonts baptismaux. Il s’agit de la Chambre marocaine de renaissance du cinéma et de l’audiovisuel (CMRCA), dont le lancement officiel a eu lieu le jeudi 30 novembre, lors d’une conférence en marge de la 20ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

Présidée par la journaliste et productrice Asma Graimiche, cette nouvelle structure compte parmi ses membres des noms connus du petit et du grand écran marocains, dont l’acteur et réalisateur Driss Roukh, le cinéaste Yassine Fennane ou encore le producteur Karim Debbagh.

La CMRCA dit aspirer à surmonter les contraintes inhérentes au marché local et à la concurrence internationale en termes de production cinématographique, tout en mettant en valeur la richesse culturelle et l’identité unique du Maroc.

Énumérant les objectifs que s’est assignés la CMRCA, sa présidente Asma Graimiche cite notamment l’ambition d’assurer le rayonnement du cinéma marocain, d’unir les forces des producteurs et réalisateurs, d’instaurer un écosystème durable pour l’industrie et veiller à l’amélioration des conditions de travail des professionnels du secteur.

Pour sa part, Driss Roukhe a indiqué que la CMRCA, dont la création est «une valeur ajoutée pour le secteur du cinéma et la télévision au Maroc», va s’employer à parfaire la relation entre producteur et réalisateur «dans un climat de symbiose et de forte collaboration, afin de surmonter certains dysfonctionnements qui entachent actuellement cette relation».

La Chambre oeuvrera également, poursuit l’acteur et réalisateur, à assurer les conditions permettant la création de véritables postes d’emploi dans les métiers de l’audiovisuel et la recherche de ressources techniques et logistiques pour donner corps à des œuvres cinématographiques de qualité. Il a, dans ce sens, indiqué que la chambre entend promouvoir l’investissement dans la formation, la recherche et le développement continu de talents locaux, et l’émergence de projets cinématographiques innovants.

Les membres de la structure nouvellement créée a assuré avoir déjà établi des partenariats avec nombre de sociétés de production à l’international, dont Filmgalerie 451, Weltweit Filmproduktion Stuttgart (WFP), Vantage ou encore Film Academy. Objectif: promouvoir l’industrie cinématographique marocaine et donner une plus grande visibilité au 7ème art national. «Il faudrait que nous arrêtions de raconter les histoires marocaines entre nous. Il est temps d’exporter le cinéma marocain à travers le monde», conclut Karim Debagh.

Par Qods Chabâa et Adil Gadrouz
Le 02/12/2023 à 12h55