«Jours d’été», le nouveau film de Faouzi Bensaïdi, en salles le 25 septembre

Une scène du film «Jours d’été», de Faouzi Bensaïdi, avec Mouna Fettou au premier plan.

«Jour d’été», le dernier long-métrage de Faouzi Bensaïdi, sera projeté dans les salles marocaines à partir du mercredi 25 septembre. Un opus inspiré et adapté de «La Ceriseraie », pièce de théâtre du dramaturge russe Anton Tchekov.

Le 19/09/2024 à 09h13

«Jours d’été», le cinquième long-métrage de Faouzi Bensaïdi, sort le mercredi 25 septembre dans les salles marocaines. Le casting du film réunit quelques noms du cinéma marocain, comme Mouna Fettou, Mouhcine Malzi, Nezha Rahil, Nadia Kounda, Abdou Taleb ou Mohammed Choubi.

Comédie dramatique, «Jours d’été» est l’adaptation marocaine de la pièce de théâtre «La Cerisaie», de l’écrivain et dramaturge russe Anton Tchekhov. C’est l’histoire de Jalila (Mouna Fettou) qui, après une longue absence à l’étranger, revient parmi les siens pour sauver le domaine familial.

Aux souvenirs heureux des temps de l’insouciance et du faste, succède la dure réalité d’une famille ruinée, confrontée aux manigances de personnages qui gravitent autour d’elle, proches et employés de maison. Il faudra aussi compter sur les desseins d’un insoupçonnable personnage. Qui aura le dernier mot?

Entre intrigues, manipulations, passions et choc des générations, «Jours d’été» est le chant du cygne d’une excentrique grande famille aristocratique. Tourné pendant trois semaines en décors naturels dans un magnifique domaine situé sur les hauteurs de Tanger, le film a trouvé un écrin parfait pour que les personnages expriment pleinement leurs émotions. Une véritable leçon de vie.

Faouzi Bensaïdi a toujours rêvé de revisiter l’œuvre de Tchekhov. C’est au cours d’un atelier de direction d’acteurs à l’École supérieure des arts visuels de Marrakech (EAV) que l’idée prend forme, lorsqu’il fait participer de véritables comédiens pour permettre aux étudiants d’observer leur travail de près. L’idée a peu à peu germé dans l’esprit du réalisateur. «Je voyais que quelque chose prenait forme, raconte-t-il, et j’ai commencé à envisager la recherche d’un producteur pour donner vie à ce film».

Par Qods Chabâa
Le 19/09/2024 à 09h13