L’Enfant de Sable, roman à l'origine de la renommée de Tahar Ben Jelloun, publié en 1985, ainsi que sa suite, La Nuit Sacrée, qui paraît en 1987 et lui a valu le Prix Goncourt la même année, totalisent à ce jour le nombre faramineux de quarante-sept langues de traductions à travers le monde, auquel s’ajoutent les retraductions de ces ouvrages qui porte ainsi ce total à soixante-huit traductions.
Un succès qui ne faiblit pas avec le temps et confirme à l’auteur le statut d’écrivain de langue française le plus traduit à travers le monde, en plus d’être le premier auteur marocain de l’histoire à avoir remporté un Prix Goncourt. «C’est une fierté», confie Tahar Ben Jelloun, qui a été contacté à ce propos par Le360.
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Par ailleurs, Le racisme expliqué à ma fille, essai publié en 1998 -écrit dans le contexte d'une manifestation contre le projet des lois Pasqua-Debré qui avaient pour but de réguler l’immigration- a quant à lui été traduit dans trente-huit langues et a été vendu à plus d’un million d’exemplaires répartis entre son édition française et italienne.
«Il est étudié dans des écoles de plusieurs pays et a été traduit en Esperanto, langue universelle, ce qui est exceptionnel», se réjouit l’écrivain marocain et membre de la prestigieuse Académie Goncourt, qui a écrit plusieurs ouvrages pédagogiques de la même veine et intervient souvent à ce titre dans des écoles et universités marocaines, françaises et européennes.
On lui doit ainsi L’Islam expliqué aux enfants, paru en 2002, une poignante réponse à l’islamophobie qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, ainsi que Le terrorisme expliqué à nos enfants, paru en 2016, suite aux attentats du 13 novembre 2015 qui ont frappé la France et l’Europe.