Tahar Ben Jelloun confirme son statut d’écrivain de langue française le plus traduit au monde

Tahar Ben Jelloun.

Tahar Ben Jelloun. . DR

Les romans de Tahar Ben Jelloun, «L’Enfant de Sable» et «La Nuit Sacrée» ont été traduits en 47 langues à ce jour.

Le 12/09/2022 à 10h04

L’Enfant de Sable, roman à l'origine de la renommée de Tahar Ben Jelloun, publié en 1985, ainsi que sa suite, La Nuit Sacrée, qui paraît en 1987 et lui a valu le Prix Goncourt la même année, totalisent à ce jour le nombre faramineux de quarante-sept langues de traductions à travers le monde, auquel s’ajoutent les retraductions de ces ouvrages qui porte ainsi ce total à soixante-huit traductions.

Un succès qui ne faiblit pas avec le temps et confirme à l’auteur le statut d’écrivain de langue française le plus traduit à travers le monde, en plus d’être le premier auteur marocain de l’histoire à avoir remporté un Prix Goncourt. «C’est une fierté», confie Tahar Ben Jelloun, qui a été contacté à ce propos par Le360.

Par ailleurs, Le racisme expliqué à ma fille, essai publié en 1998 -écrit dans le contexte d'une manifestation contre le projet des lois Pasqua-Debré qui avaient pour but de réguler l’immigration- a quant à lui été traduit dans trente-huit langues et a été vendu à plus d’un million d’exemplaires répartis entre son édition française et italienne.

«Il est étudié dans des écoles de plusieurs pays et a été traduit en Esperanto, langue universelle, ce qui est exceptionnel», se réjouit l’écrivain marocain et membre de la prestigieuse Académie Goncourt, qui a écrit plusieurs ouvrages pédagogiques de la même veine et intervient souvent à ce titre dans des écoles et universités marocaines, françaises et européennes.

On lui doit ainsi L’Islam expliqué aux enfants, paru en 2002, une poignante réponse à l’islamophobie qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, ainsi que Le terrorisme expliqué à nos enfants, paru en 2016, suite aux attentats du 13 novembre 2015 qui ont frappé la France et l’Europe.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 12/09/2022 à 10h04

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VOS RÉACTIONS

Mémorable moment échangé en 95 à la Fnac de Grenoble...de vos souvenirs en tant qu'enseignant de langue française ... Chapeau bas le maître ...

On ne cite jamais son œuvre magistrale LA PLUS HAUTE DES SOLITUDES, consacrée aux immigrés d'Afrique du Nord (et non plus "maghrébin") Dommage car ce fût le tremplin qui l'a poussé vers la notoriété.

Après tous les coups tordus que la France inflige au Maroc, je se sais pas s’il faut être fier d’écrire en français…

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