Depuis le 10 octobre et jusqu'au 28 novembre, la 4ème Biennale de Jérusalem s’attèle à une mission de taille, exposer des oeuvres dans des lieux emblématiques afin de rassembler les gens dans une ville gangrénée par l'expansionisme sioniste.
Exposition majeure de cette Biennale, «Ziara: la sagesse marocaine à Jerusalem», qui rassemble 18 œuvres d’artistes marocains.
Une tapisserie massive de vinyles marocains datant des années 1950 suspendue au plafond, un mannequin marocain portant une couronne de beignets et des clichés donnant à voir la jeunesse marocaine immortalisée avec un iPhone… Voici le Maroc d’aujourd’hui qui s’expose dans une Biennale qui a pour thème cette année, «For Heaven’s Sake» (Pour l’amour de Dieu).
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Amit Hai Cohen, conservateur de cette exposition, présente ainsi avec «Ziara» une sélection d’art marocain, créée à la fois par des Marocains très conscients de l’influence juive sur leur pays et par des Israéliens de tradition marocaine.
Tous les artistes participant à «Ziara» explorent ainsi les fondements juifs de la culture marocaine et la manière dont ceux-ci se sont manifestés au sein de la société marocaine mais aussi dans le cœur et l’âme des Israéliens de patrimoine marocain.
Parmi ceux-ci, Hicham Benohoud, dont les photographies donnent à voir la représentation d’une famille marocaine en train de se disloquer, ou encore de Mous Lamrabat.
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L'une des pièces dominantes de l’exposition «Ziara» est inconstestablement la vidéo du réalisateur Shlomo Elkabetz, qui a filmé sa sœur Ronit Elkabetz, célèbre actrice décédée en 2016, en train de parler à des gens dans la rue au Maroc.
