Affaire Bab Darna: la directrice administrative et financière placée en garde à vue

L’épouse du PDG du groupe Bab Darna a été interpellée et placée en garde à vue, ce mercredi 14 avril 2021.

L’épouse du PDG du groupe Bab Darna a été interpellée et placée en garde à vue, ce mercredi 14 avril 2021. . DR

Le nom d’Amina Achkoun revient souvent sur les langues des plaignants dans l’affaire «Bab Darna». La DAF du groupe immobilier a été placée en garde à vue lundi soir, apprend Le360 de source judiciaire.

Le 10/12/2019 à 11h33

La Directrice administrative et financière (DAF) du groupe Bab Darna a été interpellée lundi soir par la police judiciaire de Casablanca, portant ainsi à six le nombre des personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire. Sa convocation intervient deux jours après la comparution du notaire «exclusif» des projets fictifs de Bab Darna, Mohammed Mawhoub. Ce dernier, accusé d’escroquerie, sera entendu par la juge d’instruction, à l’instar du PDG du groupe, Mohammed El Ouardi, aujourd’hui derrière les barreaux.

La DAF du groupe immobilier, Amina Achkoun, serait aux yeux des plaignants directement impliquée dans cette affaire d’escroquerie. Plusieurs contrats de réservation portent d'ailleurs sa signature, en particulier ceux engageant la société Medi House SARL, l’une des principales filiales immobilières du groupe. El Ouardi lui déléguait la signature desdits contrats, conjointement avec le directeur général du groupe, Othmane El Boukfaoui. Ce dernier est toujours activement recherché par la police. Hicham El Bouamrani (directeur commercial), Faila Othmane (commercial) et Mohamed Touré (comptable) sont également poursuivis en état d'arrestation.

Environ douze projets immobiliers «fictifs», tous standings confondus, ont été commercialisés par le groupe «Bab Darna» ces deux dernières années. El Ouardi et ses multiples sociétés immobilières ne détiennent aucun des terrains sur lesquels devaient être bâtis ces projets, laissant ainsi sur le carreau plus de 1.200 réservataires. Des projections estiment le montant des avances non restituées par le groupe «Bab Darna» à plus de 400 millions de dirhams.

Par Wadie El Mouden
Le 10/12/2019 à 11h33

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Un de mes amis m a dis que un simple citoyen fait entrer des briques pour faire une petite modification ds sa petite maison. Il aura tt l administrations à ses tousses depuis l mkadem et chaykh et l caïd et ds cette cas une ste avec des énormes spots publicitaires et tt cet arnaque tout et sourd muet n à rien vu. La responsabilité du ministère de l'intérieur aussi

le problème dans ce dossier est que ce Monsieur agissait en tant que Maître d'Ouvrage Délégué pour le compte de multiples Maîtres d'ouvrage, censés être les promoteurs, propriétaires des terrains et bénéficiaires normalement d'autorisations de construire, ce qui explique le fait que ce Monsieur ELOUARDI n'était propriétaire de rien ni en son nom propre ni au nom de sociétés lui appartenant. le plus grave est que les contrats de réservations en sous seing privé avec signatures légalisées, n’indiquaient ni numéro de titre foncier sur lequel le projet devait être réalisé, ni numéro d'autorisation de construire et sa date, ni référence à un quelconque plan autorisé, ce que le notaire (dont le nom figure sur les dits contrats) ne pouvait ignorer . les questions qui restent sans réponses sont : 1) Pourquoi les maîtres d'ouvrage (propriétaires effectifs des terrains support des projets commercialisés) ont ils laissés s'installer une structure de commercialisation et une palissade sans autorisation de construire et sans panneau de chantier ? cela laisse supposer que ces mêmes propriétaires ont bénéficié d'argent indu qu'ils doivent restituer. je présume sous couvert d'un accord écrit d'association. sinon qui peut accepter qu'on s'approprie son bien. 2) Pourquoi la commune et aussi kiada n'a pas remarqué la commercialisation intensive d'un projet (qui n'est pas petit) jamais autorisé ? cela pose un réel problème de suivi et de contrôle des chantiers, dés lors qu'un panneau ou une publicité est posé.

Une jeune femme titulaire d’un Doctorat mise en prison dans le seul but d’apaiser la colère de plaignants.La Justice ce n’est pas la Vengeance et il aurait suffit aux enquêteurs de désigner un ou plusieurs experts comptables pour retrouver la trace de l’argent confié par l’es réservataires ou lieu d’envoyer les 80 salariés de Bab Darna en prison et attendre d’eux de dire où ils ont « caché le trésor «  qui n’existe que virtuellement

En attendant de voir la lumière jaillir sans cette affaire ,il faut de toutes manière se méfier d'un promoteur qui vous fait "cadeau" d'un appartement au lieu par ex d'une cuisine équipée ..Surtout dans un pays ou il y a des acheteurs et pas de vraie crise immobilière ..ensuite le notaire devrait garder les fonds versés par les acquéreurs ..quitte à ce que ces fonds soient une garantie pour les banques qui financent le projet ..Il n'est pas sur que ce soit une arnaque ,ni qu'elle ait été pensée comme une arnaque dés l'origine ..Il peut y avoir des problèmes au niveau de l'acquisition des terrains ,des banques qui peuvent s'etre retirées ,une autorisation qui tarde à arriver ..il faut avoir les reins solides et la promotion est un vrai métier ,qui demande beaucoup de compétences ..Rkia laroui

les lois doive être revu, refaite au Maroc, nous les MREs est les marocains en général sont volée, bafoué, lester de nos avoirs après tant d'années d'effort, est le pire,,, c'est avec la complicité des pouvoirs public , ceux qui sont sensé nous protégée , SVP, les MREs vont êtres dégoûtée de venir investir dans leur pays d'origine, il faut revoir ces lois qui donne plus de droit au voleurs que au honnêtes gens,

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