Il est 8 heures du matin et nous nous trouvons dans la commune d’Oulad Bourahma, située dans le Gharb. Dans la douce lumière de cette journée, Ahmed Ikram inspecte ses champs de blé et d’orge. Ici, il y a quelques semaines, les terres étaient desséchées et les semences menaçaient de ne jamais germer. «Les dernières pluies étaient comme une bénédiction divine, arrivant juste à temps pour sauver nos cultures. Nous étions au bord du gouffre, et maintenant, nous pouvons envisager une récolte décente. Et le Crédit agricole du Maroc a joué un rôle crucial en nous accompagnant pour le maintien de nos cultures et en nous fournissant les moyens financiers pour tenir jusqu’à ce que le ciel nous sourit à nouveau», nous confie-t-il avec un soulagement palpable.
Fin mars, le Maroc a bénéficié de précipitations substantielles qui ont considérablement augmenté le niveau des barrages, notamment dans le nord du pays. Cette manne céleste s’est révélée précieuse pour l’agriculture, tout en permettant un remplissage essentiel des nappes phréatiques, longuement éprouvées par des épisodes répétés de sécheresse.
Pour atténuer l’impact du déficit pluviométrique, Crédit agricole du Maroc a pu réagir avec agilité, proposant des solutions financières pour soutenir les agriculteurs pendant les mois sans précipitations et in fine maximiser le potentiel des pluies lorsqu’elles arrivent enfin. «Ce soutien s’est révélé essentiel pour nous. Il nous a permis de maintenir les exploitations agricoles à flot et d’utiliser chaque goutte de pluie», partage Ahmed, tout sourire.
Et dans le cadre de ces initiatives, Crédit agricole du Maroc propose aux agriculteurs son produit «Filaha Rabiiya» (Agriculture printanière), un crédit destiné au financement des frais de campagne des cultures de printemps, telles que le maraîchage, le maïs, le tournesol, le melon…. Concrètement, ce prêt offre une durée de remboursement pratique sur 12 mois, ce qui permet une gestion efficace du flux de trésorerie avec des conditions tarifaires préférentielles proposées rendant ce produit particulièrement attractif et aidant les professionnels à couvrir les coûts initiaux de plantation et d’entretien sans compromettre leur capacité financière à moyen terme.
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Driss Abid, directeur régional au Crédit agricole du Maroc, se souvient de la situation difficile qui prévalait: «La situation était critique en raison du déficit pluviométrique, avec les barrages qui ont atteint des niveaux bas».
Crédit agricole du Maroc n’a pas tardé à prendre les mesures qui s’imposaient. «Notre banque, explique Driss Abid, premier partenaire du monde rural et agricole et bras financier de l’État en la matière, fidèle à sa vocation et à son engagement quotidien, a pris les devants en fournissant des crédits ciblés, que ce soit pour l’achat de matériel d’irrigation ou pour couvrir les coûts opérationnels immédiats, permettant ainsi aux agriculteurs de se préparer et de répondre rapidement une fois la pluie arrivée. Parmi nos produits phares: “Filaha Rabiiya”, lequel consiste à accorder des crédits pour des financements adéquats destinés à l’installation et à l’entretien des cultures printanières».
Une vision à long terme pour le secteur agricole
L’approche du Crédit agricole du Maroc va au-delà de ces mesures d’urgence, insiste ce professionnel. La banque s’investit dans une vision à long terme pour le secteur et s’inscrit en droite ligne avec les objectifs et axes des stratégies agricoles nationales en facilitant l’accès à des méthodes d’exploitation agricole modernes et économiquement viables. Elle œuvre aussi à mobiliser les économies nationales pour le développement rural et à étendre les services bancaires aux agriculteurs et aux populations rurales à travers des offres financières sur mesure.
Cette stratégie inclut la promotion de conseils et d’expertises techniques destinés à augmenter la productivité agricole et l’intégration agro-industrielle pour rehausser la valeur ajoutée des productions et soutenir les initiatives économiques et sociales de production ainsi que de services dans les zones rurales.