La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, s’est entretenue mercredi à Washington avec le président du Groupe de la Banque mondiale (GBM), Ajay Banga, et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, à la veille de la tenue des assemblées annuelles de ces deux institutions internationales du 9 au 15 octobre à Marrakech.
Fettah, indique le quotidien Le Matin du Sahara et du Maghreb dans son édition du jeudi 28 septembre, a eu également des discussions avec Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI), qui tiendra sa réunion annuelle également à Marrakech (12-14 octobre) parallèlement à ce conclave d’envergure.
Cette série d’entretiens a servi d’occasion «d’abord pour leur présenter le programme d’urgence lancé sur Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le relogement des sinistrés et la prise en charge des catégories les plus affectées par le séisme d’Al Haouz, ainsi que le programme ambitieux destiné à la reconstruction de cette région d’un budget prévisionnel global estimé à 120 milliards de dirhams sur une période de cinq ans», a indiqué Fettah.
Evoquant les prochaines assemblées annuelles, la ministre a affirmé que les institutions financières internationales sont «très heureuses» de tenir leurs réunions à Marrakech. «La ville est prête à accueillir dans les meilleures conditions ce grand évènement international», a assuré la ministre, relevant que ses entretiens avec les dirigeants du FMI et de la Banque mondiale ont permis de faire le point sur les grandes thématiques qui seront débattues à Marrakech. «C’est un moment fondamental pour le continent africain, où les défis sont multiples, notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire, la santé et les tensions géopolitiques», a-t-elle souligné, formant le vœu de voir les Assemblées annuelles au Maroc contribuer à apporter «de véritables solutions à la hauteur des défis de l’heure».
Ce rendez-vous d’envergure rassemblera les délégués des 190 pays membres du FMI et de la Banque mondiale, dont les dirigeants du secteur public (banques centrales, ministères des finances et du développement, parlementaires) et du secteur privé, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile et des experts issus des milieux universitaires. C’est la première fois en 50 ans que ces Assemblées se tiennent sur le continent africain.