Associations de microcrédit: bientôt un nouveau cadre permettant d’accéder au marché financier

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Revue de presseKiosque360. Le ministère des Finances, en collaboration avec la Banque centrale, planche actuellement sur l’étude des moyens visant à réduire les coûts, en permettant aux associations de microcrédit d’accéder au marché financier et de mobiliser l’épargne.

Le 07/06/2022 à 21h07

Dans sa livraison du 8 juin, L’Economiste revient sur la récente intervention de la ministre de l’Economie, Nadia Fettah Alaoui, à la Chambre des représentants et nous apprend qu’elle a abordé, entre autres, des sujets concernant le microcrédit, la crédit à la consommation ou encore le transfert des MRE.

Le journal souligne ainsi que Bank Al-Maghrib suit de près le secteur du microcrédit à travers un contrôle continu, en plus des réunions annuelles qui rassemblent Jouahri et les dirigeants des associations de microcrédit. Notons que sur les conditions de financement du secteur, la compétitivité, le niveau de professionnalisme acquis par ces acteurs et les offres des nouveaux produits proposés sont autant de facteurs ayant favorisé la maîtrise des dépenses de fonctionnement de ces associations.

L’Economiste rapporte en effet que le ministère des Finances, en collaboration avec la Banque centrale, planche actuellement sur l’étude des moyens pour réduire ces coûts, en permettant aux associations de microcrédit d’accéder au marché financier et de mobiliser l’épargne, et ce, à travers leur transformation institutionnelle en établissements de crédit, dans le cadre de la nouvelle loi 50-20 relative à la réforme de la micro-finance.

On apprend aussi que les députés sont revenus sur les taux appliqués aux crédits à la consommation. Sur ce point, Nadia Fettah Alaoui a souligné que le Maroc a mis en place une stratégie nationale d’inclusion financière visant la limitation des disparités au niveau de l’accès aux services financiers. «La décision, qui remonte à 2006, définit le taux d’intérêt maximum des établissements de crédit. Ainsi, l’établissement de crédit doit procéder au calcul et à la publication le 1er avril de chaque année du taux d’intérêt maximum du taux d’intérêt maximum dû aux établissements de crédit», explique L’Economiste.

Ce taux a enregistré une baisse au cours des dernières années dans le sens où il a été fixé à 13,09% au cours de la période entre le 1er mars 2022 et le 31 mars 2023, après avoir atteint 13,57% au cours de la période entre le 1er avril 2019 et 31 mars 2020. L’Economiste indique que de manière générale, le taux d’intérêt appliqué aux crédits à la consommation a connu une baisse puisqu’il est passé de 6,72% le premier trimestre de 2019 à 6,50% au cours de la même période de cette année. 

Par Ismail Benbaba
Le 07/06/2022 à 21h07