Aziz Rebbah dévoile les grands chantiers qui l’attendent en 2019. Dans une grande interview publiée par La Vie Eco dans son édition en kiosque ce vendredi, le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable présente les différents dossiers chauds qu’il conduira tout au long de la nouvelle année 2019, et même au-delà.
Ainsi, au sujet de la future privatisation de la centrale de Tahaddart, dont le capital est partiellement détenu par L’ONEE, le ministre souligne que cette initiative s’inscrit dans le cadre et dans la logique des objectifs fixés par les pouvoirs publics dans le domaine de l’Energie pour, notamment, explorer les voies nécessaires à une meilleure valorisation des actifs énergétiques.
Aziz Rebbah a aussi longuement évoqué le mégaprojet «Gas to power». «Pour tenir compte des évolutions technologiques et économiques, le programme d’équipement de l’ONEE 2022-2030 sera revu, y compris le mix national. Ainsi, le planning du projet «Gas to power» connaît quelques réajustements pour tenir compte de plusieurs paramètres, notamment de la montée en puissance des énergies renouvelables et des programmes d’efficacité énergétique qui vont modérer la consommation d’électricité», précise le ministre.La Vie Eco fait également remarquer que plusieurs composantes du projet ont été revues à l’aune du développement probable de la production nationale de gaz.
A quand le lancement de l’appel d’offres international pour le projet «Gas to power»? A cette question, Aziz Rebbah assure que les conseillers techniques, juridiques et commerciaux sont désignés et que tous les ingrédients pour lancer l’appel d’offres sont déjà réunis. «Nous communiquerons à ce sujet au moment opportun», affirme-t-il.Concernant le projet du code gazier, le ministre assure que toutes les critiques émises par les différentes parties prenantes, lors du dévoilement de l’avant-projet de ce code, seront prises en compte en vue de produire un code gazier équilibré. Aziz Rebbah évoque également le projet de gazoduc Nigeria-Maroc et affirme que les études sont en cours et que la commission mixte travaille d’arrache-pied. «Les pays d’Afrique de l’Ouest sont toujours vivement intéressés par cette future infrastructure», ajoute le ministre.
Aziz Rebbah assure également que l’Autorité nationale de régulation du secteur électrique (ANRE) sera opérationnelle très prochainement, dans la mesure où le gouvernement a déjà arrêté son budget de fonctionnement, loué le local et fixé son effectif.