La mise à niveau des zones industrielles est au coeur des priorités des autorités du Grand Casablanca, rappelle L’Economiste dans son édition de ce mardi 31 mars 2015. Ce dossier constitue, en effet, avec le lancement du Plan quinquennal 2015-2020 , un axe important pour améliorer les conditions d'implantation des investisseurs. Le CREA (Comité régional de l'amélioration de l'environnement des affaires) est d’ores et déjà à pied d'oeuvre. L’un des groupes qui composent ce comité, l’Association des opérateurs économiques de Ben M’sik Sidi Othmane(Assobso), pilote ce chantier. Le journal souligne que ladite association se fixe comme objectif d'accélérer la mise à niveau des zones industrielles existantes. Il faut noter que ce groupe de travail aura pour principale mission de faire le constat des dysfonctionnements au niveau des zones industrielles du Grand Casablanca et d'identifier les actions prioritaires de leur réhabilitation, en collaboration étroite avec les autorités locales.
Des parcs industriels offrant plus de possibilités
Selon Abdellah Chater, directeur PI du CRI du Grand Casablanca, cité par L’Economiste, le groupe de travail du CREA Casablanca a tenu plusieurs réunions de travail et est en cours de finalisation de son premier rapport. Le groupe doit notamment plancher sur des actions concrètes et des pistes d'amélioration de l'existant, et aussi sur la promotion des Zones Industrielles de nouvelle génération. "La volonté des pouvoirs publics locaux est de passer à la nouvelle génération des ZAE, dotées d’une qualité de service irréprochable répondant aux exigences des investisseurs", confirme Abdellah Chater. D’après le journal, la tendance actuelle s'oriente vers des parcs industriels clôturés, offrant, en plus de lots/et ou locaux à usage industriel, des services de gestion du parc à travers une entreprise dédiée, qui assure notamment les services de restauration, ramassage des déchets, nettoyage et entretien des voies et équipements communs, gardiennage ou encore vidéosurveillance. Ces parcs nouvelle génération devraient aussi accueillir des bâtiments de services tels que les banques, la pharmacie, les commerces etc.
Visibilité à l'international
L’Economiste note aussi la présence d’un guichet unique pour faciliter la procédure de création d'entreprise et d’octroi d'autorisation de construire. Mais ce n’est pas tout. Parmi les atouts non négligeables de ces Zones Industrielles nouvelle génération, on note aussi la flexibilité des bâtiments et le prêt à l'emploi, de même que la possibilité d’une offre locative qui limite la spéculation. Selon le CRI, le nouveau modèle de zone industrielle s’est basé sur l'expérience des anciennes zones industrielles pour développer ce nouveau concept qui vise à éviter les problèmes des zones classiques. L’objectif est aussi d’offrir à ces nouveaux parcs une visibilité à l'échelle internationale, afin d'attirer les investisseurs étrangers qui pourront y retrouver les grands standards de ZAE. L’Economiste précise, enfin, que parmi ces parcs, certains sont déjà opérationnels, tandis que d’autres sont en phase d'études ou de lancement. Il s’agit notamment de Sogepos à Ouled saleh, de Midparc dont la première tranche est déjà opérationnelle, ou encore de la Zone industrielle de Oulad Hadda (Sidi Hajjaj, dans la province de Médiouna).