L’ONCF s’apprête à lancer des études de circulation et d’intermodalité entre ses grandes gares. Il s’agit des sites des nouvelles gares Casa-Sud, Grand stade de Casablanca et Aéroport Mohammed V. Ceci, en plus de Marrakech Palmeraie. Toutes seront intégrées au sein des pôles d’échange, précise le quotidien L’Economiste dans son édition du 10 juillet.
«Un appel d’offres a été lancé par l’Office, dont l’ouverture des plis est prévue jeudi 18 juillet. L’objectif est de définir le schéma de circulation et le dimensionnement des espaces d’intermodalité dans le périmètre de l’étude», lit-on. Celle-ci devra en effet déterminer les futurs besoins en déplacement, les liaisons avec les infrastructures de transports en commun existants (tramway, busway, bus…), les espaces de stationnement et diminuer les nuisances du trafic.
L’étude devra également tenir compte de la circulation des voitures, poids lourds, transports en commun, taxis… ainsi que l’impact des pôles urbains multiservices nommés «Pôles d’échange» et du projet de la gare sur les futurs modes de déplacement.
Les projets de construction des gares Casa-Sud, Grand stade de Casablanca, Aéroport Mohammed V et Marrakech Palmeraie s’inscrivent dans le cadre du projet d’augmentation de la capacité ferroviaire entre Kénitra et Marrakech. La réalisation de ces projets permet d’accompagner l’arrivée des flux futurs de la LGV et la ligne classique et de valoriser le site de la gare.
«Ces nouvelles gares doivent intégrer modernité, respect de l’environnement et fonctionnalités des espaces. Leur situation dans des zones particulièrement denses nécessite une réorganisation des accès routiers et piétonniers», souligne L’Economiste.
A signaler que de nouvelles gares sont prévues à l’intérieur du périmètre de la ville. Il s’agit des gares de Sidi Bernoussi, Aïn Sebaâ, Mers Sultan, Hay Hassani et Aïn Chock. La gare de Hay Hassani, la plus importante, sera un hub pour la future LGV. Les travaux de construction vont démarrer d’ici la fin de l’année. Casablanca compte aujourd’hui 7 gares (plus de 3 millions de voyageurs). Certaines sont mal connectées au transport public urbain.