«C’est une entreprise marocaine qui a remporté le marché du centre d’enfouissement et de valorisation (CEV) des déchets de Casablanca». L’annonce a été faite, jeudi matin, par Nabila Rmili, maire de Casablanca, à l’ouverture de la session ordinaire du conseil de la ville de février. «Nous devons être fiers. C’est la première fois qu’un projet de cette envergure est lancé au Maroc», a-t-elle enchaîné, sans dévoiler le nom de l’entreprise désignée à l’issue de l’examen des offres techniques et financières.
Renseignement pris, Le360 apprend que le choix a finalement été porté sur le consortium composé de Nareva (Maroc), Hitachi (Japon) et Energy & Environment Investment (Japon) pour la réalisation de ce projet structurant. Pour l’heure, aucune indication n’est donnée sur l’offre financière du consortium gagnant.
Deux autres candidats avaient manifesté leur intérêt pour ce marché. Il s’agit du groupement ARMA-SGTM (Maroc) et du consortium Suez (France)-Somagec (Maroc).
Le projet de réalisation d’une nouvelle décharge contrôlée à Casablanca s’est heurté à plusieurs reprises au problème de la disponibilité du foncier. Cet obstacle a ensuite été réglé après la mobilisation d’un terrain de 260 hectares situé dans la commune de Majjatia Ouled Taleb (province de Médiouna).
Le futur CEV de Casablanca nécessitera un investissement estimé à plus de 3,1 milliards de dirhams (y compris le coût du foncier). Le plus gros de ce montant sera supporté par la direction générale des collectivités territoriales du ministère de l’Intérieur (1,9 milliard de dirhams sur 10 ans). La région Casablanca-Settat contribuera, pour sa part, à hauteur de 272 millions de dirhams sur 5 ans. Le reste sera financé par la commune de Casablanca.
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