Dans sa livraison du jour, Les Inspirations Eco revient sur les raisons du blocage de la Charte de l’investissement, qui est toujours bloquée au Secrétariat général du gouvernement, et nous apprend que le statu quo fait réagir les députés de la Chambre des représentants.
Le quotidien précise que cette charte est très attendue pour dynamiser l’investissement au Maroc, et que le retard jusqu'ici enregistré dans sa phase de finalisation commence à susciter des interrogations de part et d’autre. Selon Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique, interpellé à ce sujet par les parlementaires, le projet en est actuellement à sa 42e version, depuis l’élaboration par le ministère d'une première version, en novembre 2019.
«Ce qu’il faut retenir, c’est que le projet de la Charte de l’investissement reste valable pour 20 ans. Il faut débattre, parfois, de manière tendue, autour de chacune de ses dispositions», a-t-il ajouté.
Les Inspirations Eco souligne que ce retard dérange néanmoins les députés du parti de l’Istiqlal, ajoutant qu’avant d’insérer le projet de charte dans le circuit de l’adoption, le gouvernement devra aussi tenir compte des recommandations formulées dans le rapport du Nouveau modèle de développement.
Le quotidien indique que l’enjeu est crucial et que la finalisation de la mouture finale de la Charte est aussi synonyme de l’entrée en vigueur de plusieurs normes, qui devront ériger les régions en principales locomotives de l’acte d’investir. Il faut de même noter que l’adoption de la Charte devrait s’accompagner de l’adoption du statut du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, ainsi que de la montée en cadence des partenariats public-privé au cours des prochaines années.
Les Inspirations Eco ajoute aussi qu’après l’adoption du décret d’application de la loi sur les Conseils régionaux d’investissement, le blocage rencontré à propos de plusieurs mesures devra à présent être surmonté, et ce, d’autant plus avec les indicateurs encourageants relatifs au rendement en 2020 des commissions régionales unifiées d’investissement.
Notons enfin que les principales dispositions du projet de la Charte s’articulent aussi autour d’une classification des entreprises ainsi que le déploiement d’une procédure relativement souple en vue d’accéder aux programmes étatiques sectoriels.