Les mesures de soutien à l'économie prises cette année en Chine sont d'une ampleur plus importante qu'en 2020, lorsque le pays faisait face au plus fort de la crise sanitaire, rapporte latribune.fr dans l’une de ses récentes publications. Le journal français indique que l'économie chinoise traverse de telles turbulences que Pékin n'a d'autre choix que de prendre des mesures de soutien à l'économie plus robustes.
«Cette année, en réponse aux nouveaux défis, nous avons pris, de manière résolue, un ensemble de dispositions, dont des mesures de suivi, afin de stabiliser l'économie», a précisé le Premier ministre chinois, Li Keqiang. Notons qu’au deuxième trimestre, la Chine a vu sa croissance quasiment stagner avec une légère hausse de 0,4% seulement, soit sa pire performance depuis 2020. «La tâche reste ardue afin de consolider les fondamentaux de la reprise», a admis Li Keqiang.
Latribune.fr fait remarquer que, pour relancer son économie, la Chine a pris, depuis le début de l'année, un paquet de mesures avec un plan -non chiffré- d'investissement dans les infrastructures, au niveau des mesures fiscales, des crédits d'impôt et des facilités d'emprunt pour les PME. La même source ajoute que Pékin a également annoncé, la semaine dernière, autoriser les gouvernements locaux à émettre davantage d'obligations. «Conséquence de ce ralentissement, des dizaines de millions de jeunes peinent à trouver du travail. Selon les chiffres officiels, un jeune urbain sur cinq était sans emploi en juillet. C'est trois fois plus que la moyenne nationale de la population active et un niveau inédit depuis 2018», note aussi le journal.
Latribune.fr fait également observer que les récents tours de vis gouvernementaux contre les entreprises technologiques et le secteur de l'éducation privée, habituellement grands pourvoyeurs d'emplois, ont contribué à assécher le marché, tout comme la sécheresse qui frappe la moitié du pays cette année.