Comment Dakhla-Oued Ed-Dahab investit massivement dans son infrastructure électrique

La station thermique de Dakhla, construite en 2002, puis étendue en trois étapes, jusqu’en 2013.

Le 13/12/2023 à 13h59

VidéoLa région Dakhla-Oued Ed-Dahab s’est lancée dans une ambitieuse démarche de modernisation de son infrastructure électrique. L’opération, pilotée par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), se traduit par d’importants projets visant à mettre à niveau et étendre les installations électriques de la région. Le point.

La région de Dakhla-Oued Ed-Dahab est aujourd’hui au cœur d’une transformation énergétique durable. La reprise de la centrale électrique de l’époque coloniale espagnole a marqué le début d’une série de projets ambitieux, pilotés par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et visant à moderniser et étendre le réseau électrique local.

C’est ainsi que l’Office a adopté une approche en trois phases, concentrant ses efforts sur la construction et le renforcement de la centrale thermique, ainsi que l’expansion du réseau de distribution électrique. Ces projets ont non seulement augmenté la capacité de production, mais également amélioré la distribution d’énergie dans l’ensemble de la région.

Le projet-clé a été la construction de la nouvelle centrale thermique en 2002, suivie de son extension en trois étapes, jusqu’en 2013, nécessitant un investissement d’environ 1 milliard de dirhams. Parallèlement, une centrale thermique a été installée à Bir Gandouz.

L’extension et la conversion du réseau de transmission de basse à moyenne tension a accompagné le développement économique et social de la région, répondant ainsi à une demande énergétique croissante, passée d’un mégawatt en 1979 à 81 mégawatts en 2020.

En 2021, la deuxième phase du projet de modernisation de ces infrastructures a été lancée, s’inscrivant dans le programme de développement des provinces du Sud initié par le roi Mohammed VI en 2015. Cela comprend notamment le raccordement de Dakhla au réseau national d’électricité, pour un budget de 2,4 milliards de dirhams. Ce développement place également un accent particulier sur les énergies renouvelables, notamment l’éolien, compte tenu du potentiel de la région.

À l’horizon se dessinent de nouveaux projets encore plus ambitieux, avec notamment la construction de parcs éoliens d’une capacité allant jusqu’à 2 gigawatts d’ici 2030. Ces projets, représentant un investissement de plus de 24 milliards de dirhams, font preuve de l’engagement de la région dans une transition énergétique durable, ancrée dans l’innovation et le respect de l’environnement.

Par Souilme Bouaamoud
Le 13/12/2023 à 13h59