Commercialisation des produits agricoles: Souss-Massa aura sa propre halle, construite sur 24 hectares

Halle des produits maraîchers de Casablanca.

Revue de pressePour la commercialisation de différents produits agroalimentaires, la région d’Agadir s’apprête à accueillir une plateforme de nouvelle génération. Construite sur une superficie totale de 24 hectares, cette structure sera d’une taille similaire à celle de la halle de Rungis, en Île-de-France. Une revue de presse des Inspirations Éco.

Le 08/04/2024 à 21h23

C’est le moment de la concrétisation, pour la plateforme de commercialisation des produits agroalimentaires de la région de Souss-Massa. Les Inspirations Éco de ce mardi 9 avril 2024 explique que ce projet sera implanté dans la commune de Lqliâa (préfecture d’Inezgane-Aït Melloul).

Le quotidien précise que «la future plateforme sera érigée sur 24 hectares dans la commune de Lqliâa, probablement à proximité de la future zone logistique», et a pour ambition de pourvoir la région du Souss-Massa d’une plateforme commerciale d’une taille comparable à celle de la halle de Rungis, près de Paris.

Cette plateforme de nouvelle génération, qui sera située à proximité des bassins de production, au carrefour des principales routes de la région, offrira des conditions de vente améliorées, en raison de son organisation moderne et structurée. Elle bénéficiera aussi d’un positionnement stratégique, grâce à sa proximité avec les grands axes logistiques.

Selon Les Inspirations Éco, les étapes à venir «concernent la réalisation d’une étude d’impact environnemental et social (EIES), ainsi que l’élaboration d’un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES), visant à lutter contre les impacts négatifs du projet, lors de ses phases de construction et d’exploitation».

Par la suite, il faudra, écrit le quotidien, faire valider cette étude «par la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI) de la région Souss-Massa». Ce processus sera «sanctionné par une attestation d’acceptabilité environnementale remise à l’investisseur sur présentation du programme de suivi et de surveillance environnementale (PSSE)».

L’ensemble de ces phases, et bien d’autres, sont programmées en concertation avec les parties prenantes de ce projet, car son aboutissement dépend de la qualité des échanges avec différents acteurs, de l’écoute active de leurs besoins, de l’analyse de ceux-ci, de la formalisation et la conceptualisation de ce projet.

La recherche d’un consensus et la conciliation des points de vue est donc fondamentale, afin de garantir l’adhésion et l’appropriation de ce projet par l’ensemble des acteurs concernés.

L’étude aura cours sur un délai de 180 jours, dont 120 sont consacrés à l’impact environnemental et social de ce projet.

Une seconde phase, relative à l’accompagnement pour une acceptabilité du projet, s’étendra sur une période de 60 jours.

Elle consistera essentiellement «à organiser l’enquête publique requise pour l’acceptabilité environnementale», précise le quotidien, conformément aux dispositions du décret n° 2-04-564 du 4 novembre 2008, fixant les modalités d’organisation et de déroulement de ce type de procédure.

En plus de cette enquête publique, des réunions d’information et de consultation avec la population sont également préconisées, en concertation avec les autorités de la préfecture d’Inezgane-Aït Melloul, qui accueillera ce projet.

Par Nabil Ouzzane
Le 08/04/2024 à 21h23