D’après les conclusions d’une récente étude publiée par Euromonitor, les Marocains seraient de plus en plus friands de produits «diet». Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur cette étude dans sa livraison du jour, fait remarquer que les boissons gazeuses contenant moins de sucre ont enregistré une croissance de 2% en 2016 et sont restées la catégorie de boissons la plus importante sur le créneau «Better for you» au Maroc.
Pour Euromonitor, qui décortique les habitudes alimentaires des Marocains à travers cette étude, la croissance enregistrée se traduit par le fait qu’un grand nombre de consommateurs a pris conscience de la nécessité d'adopter de meilleures habitudes alimentaires en recherchant des boissons plus saines pour la santé. Selon le rapport, c’est Coca-cola qui domine le marché dans cette catégorie, avec une part de valeur de 78% en 2016, bénéficiant de la force de sa marque. Le journal ajoute que la marque américaine jouit aussi de sa bonne stratégie de distribution étendue à tout le royaume.
En ce qui concerne les boissons énergisantes, l’étude d’Euromonitor montre que c’est la société Foods et Goods qui est en tête de liste, avec Red Bull (la marque qu’elle représente au Maroc) qui détient une part de 93% de valeur sur l’année 2016. Les auteurs du rapport prévoient d’ailleurs, pour les boissons énergisantes, un taux de croissance annuel de 6% sur les ventes, ce qui permettra d'atteindre 168 millions de DH d’ici 2021.
La tendance est également haussière concernant les aliments empaquetés. Ces derniers connaissent une belle croissance. On apprend que la Vache qui rit et Kiri sont les deux principales marques qui dominent le marché. Aujourd’hui Le Maroc précise que les aliments «emballés ou empaquetés» naturellement sains sont également en progression en 2016, tirés par le nombre important de nouveaux produits lancés dans cette catégorie, ainsi que par une meilleure prise de conscience de leurs avantages sur la santé et le bien-être. Le journal cite, pour exemples, le miel et l’huile d’olive traditionnelle, indiquant aussi que l’étude met en exergue les mesures prises par le gouvernement sur les produits commercialisés, leur composition et leur origine.