C’est parti pour l’autoroute de connexion entre les autoroutes de Rabat-Casablanca continentale, Rabat-Fès et Kenitra-Tanger. Le ministère de l’Équipement et de l’Eau vient de lancer la première étude dans ce sens pour 3 millions de dirhams, rapporte le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 6 mai.
«Au-delà de l’amélioration des conditions de déplacement des usagers sur les différents artères, ce nouvel axe autoroutier sera essentiellement destiné à connecter les principaux centres économiques du pays tout en décongestionnant les sections surchargées des grandes métropoles, à l’image de Rabat», lit-on.
Ce projet vise spécifiquement à édifier une nouvelle infrastructure autoroutière contournant Rabat pour les usagers des axes Rabat-Casablanca, Rabat-Fès et Kenitra-Tanger, réduisant ainsi les distances et les temps de trajet. En outre, il offrira une alternative aux usagers venant de Fès pour rejoindre Tanger ou Casablanca en évitant le passage actuel par la route nationale n° 6.
Le but de cette étude est axé sur le développement des variantes pour cette autoroute de connexion et une proposition de couloirs potentiels avec l’esquisse de solutions pertinentes. Les solutions qui seront formulées dans le cadre de cette étude doivent être conçues en tenant compte de la nature des contraintes rencontrées.
«Sur la base des fonds topographiques et d’autres documents, notamment d’urbanisme, plusieurs analyses devront être réalisées dans le cadre de la dite étude, notamment géologiques et géotechniques, en plus de l’analyse hydrologique et hydraulique. Il s’agit également de procéder à une évaluation préliminaire des trafics à l’horizon 2030 ainsi qu’à l’analyse multicritères et au choix du parti d’aménagement», explique Les Inspirations Eco.
Le but de l’estimation des trafics prévisionnels attendus sur le projet est d’aboutir à une estimation du flux sur les différentes sections de l’autoroute avec un modèle d’affectation traduisant l’offre et la demande actuelle et future. Ce modèle doit aussi permettre d’évaluer le volume ainsi que la structure du trafic à différents horizons.
Ce projet autoroutier, dont la mise en service est prévue pour 2030, complètera l’infrastructure de mobilité, notamment ferroviaire, à travers le lancement d’un appel d’offres, par l’Office national des chemins de fer (ONCF), pour les travaux d’exécution d’un projet de tunnel ferroviaire dans la capitale, pour une enveloppe globale estimée à 1,92 milliard de dirhams.