Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) accompagne le développement du tiers-secteur au Maroc par le biais de l’Accelarator Lab de son bureau dans le pays, nous apprend Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication de ce vendredi.
Le quotidien fait ainsi remarquer que plusieurs initiatives innovantes encourageant le renforcement des capacités de la société civile et leur inclusion sont menées, et que celles-ci visent aussi à repenser les méthodes et approches d’intervention sur le terrain et à mettre à la disposition des associations un ensemble d’études, d’outils et de solutions innovantes pour accélérer l’atteinte des objectifs de développement local.
«Une participation plus active et stratégique du tiers-secteur permettra une meilleure prise en compte des questions qui intéressent les citoyens et citoyennes au niveau local. Il contribuera à l’égalité des genres et l’inclusion sociale des populations les plus vulnérables en leur donnant des opportunités et possibilités de développement», affirme Rachida Akerbib, coordinatrice du programme Tadamon au PNUD Maroc, citée par Aujourd’hui Le Maroc.
Notons que cette approche s’aligne sur les propositions du nouveau modèle de développement qui envisage de faire du tiers-secteur un des leviers de création de richesses, d’emplois, d’inclusion, de progrès social et de développement des territoires. «Dans cette perspective, le tiers-secteur doit se doter de «ressources et des capacités nécessaires en matière de gouvernance, de développement organisationnel et d’outillage de ses structures par des stratégies digitales et mécanismes de communication internes et externes afin de bien s’ouvrir sur son environnement et être à son écoute», explique Aujourd’hui Le Maroc.
Force est de souligner que parmi les projets appuyés par le PNUD Maroc, il y a celui de la promotion de l’exportation d’huile d’argan, de ses produits dérivés ainsi que d’autres produits du terroir marocain. «Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Renforcement de l’intégration économique arabe pour le développement durable (AEISD) et dont l’objectif est de soutenir la contribution des coopératives de femmes à la politique commerciale et à l’intégration économique régionale arabe», indique Rachida Akerbib.
Aujourd’hui Le Maroc fait aussi observer que le digital n’est pas en reste, et que dans ce sens, le programme des ambassadrices numériques a été développé au profit d’un collectif de plus de 50 femmes bénévoles. «Le premier concerne une version locale du kit d’outils eFutures qui fournit des compétences numériques de base et des compétences commerciales et contribuera au développement d’une vulgarisation du numérique ciblant les femmes à faibles revenus dans les zones semi-rurales. Le deuxième consiste à encourager la communauté à utiliser les paiements numériques», conclut le journal.