Dans sa livraison du 7 septembre, Aujourd’hui Le Maroc revient sur l’évolution de l’économie sociale et solidaire au Maroc. Le quotidien indique ainsi que ce secteur a connu ces dernières années une progression notable et que cet élan se traduit par la diversification des activités et des acteurs concernés dont notamment les coopératives et les associations.
«Pour accompagner cette évolution et soutenir les acteurs de cette activité, l’adaptation du corpus législatif et réglementaire s’impose. Dans ce sens, le ministère du tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale planche sur la réalisation d’une étude pour la restructuration et le renforcement du cadre juridique et réglementaire de l’économie sociale et solidaire au Maroc», précise le quotidien.
On apprend qu’il s’agit d’élaborer une loi-cadre pour organiser et structurer le secteur, mais aussi promouvoir les organisations qui le composent et renforcer les politiques de développement local qui assurent la participation des populations cibles à la gestion de leurs affaires. Il faut noter que la finalité étant également de soutenir l’innovation sociale au sein des territoires tout en accordant une place importante à l’entrepreneuriat.
Aujourd’hui Le Maroc précise aussi que ce projet devra intégrer les enjeux de développement durable et les enseignements tirés de la crise de la pandémie de Covid-19 ainsi que les réponses à la transformation numérique, sociale et sociétale. Pour la Direction de la promotion de l’économie sociale relevant du même ministère, l’élaboration d’une loi-cadre dédiée à l’économie sociale et solidaire au Maroc est une étape importante qui marque la volonté commune de dynamiser et de développer encore plus cette économie.
On note aussi que, via la mise en place d’une loi-cadre relative à l’économie sociale et solidaire, le Maroc ambitionne d’encourager et d’accompagner le développement de ce secteur pour qu’il puisse être un modèle alternatif qui conjugue performance économique et utilité sociale. «Cette loi-cadre permet de définir et de délimiter le périmètre de l’économie sociale et solidaire et la construction d’un écosystème solide alliant des intervenants institutionnels et privés», explique Aujourd’hui Le Maroc.
Précisons que ce corpus juridique concerne les acteurs de l’économie sociale et solidaire, les porteurs de projets, ainsi que les administrations, les établissements publics, les collectivités territoriales, les acteurs de la société civile et les porteurs de fonds à impact social. «La réalisation de ce projet devra inclure la modélisation des pôles territoriaux de l’économie sociale et solidaire à implémenter au niveau local et la proposition de nouveaux instruments de financement pour le secteur», détaille le journal, ajoutant que ledit projet propose dans le même sens un dispositif d’appui et d’accompagnement de l’entrepreneuriat en économie sociale et solidaire, de l’innovation sociale et de la recherche & développement.