Énergie propre: le bond en avant de l’ONCF

Le train à grande vitesse Al Boraq.

Revue de presseL’Office national des chemins de fer accélère sa transition énergétique et fait passer la part de son énergie verte de 25 à 60%. Une revue de presse des Inspirations Eco.

Le 24/07/2023 à 20h32

Depuis le 1er juin 2023, l’ONCF a renforcé son utilisation d’énergies propres dans la traction des trains. En faisant passer la part de l’énergie verte de 25 à 60% dans son mix électrique à travers tout le réseau ferré national, l’Office enregistre une nouvelle performance record, qui lui a permis de dépasser l’objectif qu’il s’était fixé à 50%, bien avant la fin de l’année en cours.

Cette performance, indique l’ONCF, cité par le quotidien Les Inspirations Eco ce mardi 25 juillet, intervient en application de hautes instructions royales «portant sur l’accélération du déploiement, à grande échelle, des énergies renouvelables à l’horizon 2030 afin de renforcer la souveraineté énergétique, réduire les coûts de l’énergie et positionner le Royaume dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir».

C’est ainsi qu’en plus des trains Al Boraq qui circulent à l’énergie propre depuis le 1er janvier 2022, l’ensemble des trains navettes rapides (TNR) et de lignes (Al Atlas), empruntant la ligne conventionnelle Tanger – Casablanca, sont désormais alimentés à l’énergie verte.

De même, tous les trains de transports de marchandises qui desservent le port de Tanger Med sont également tractés à l’énergie propre, contribuant ainsi à la consolidation du positionnement de notre pays en matière de compétitivité logistique, d’accélération et de promotion industrielle des filières à fort potentiel à l’instar de l’automobile.

Portant concrètement sur une consommation annuelle de 190 GWH fournie par un opérateur national, contre 75 GWH en 2022, cette électricité durable permet dès lors d’assurer l’alimentation de 27 sous-stations (au lieu de 10 sites uniquement). Représentant environ 50% de l’ensemble de ces postes d’énergie à travers le réseau, elles s’étendent sur les principaux axes générateurs du trafic global ferroviaire.

Ce choix stratégique permet une optimisation considérable de la facture énergétique et une atténuation substantielle de l’empreinte carbone des activités ferroviaires: il s’agit de 135.000 tonnes d’équivalent CO2 évitées au terme de l’année 2023.

Les gains qui en découlent représentent l’équivalent de l’implantation de 3 800 000 arbres comme puits absorbant le CO2 ou la réduction de l’effet de la circulation de 730 camions de transport de conteneurs par jour entre Casablanca et le port de Tanger-Med.

Par Nabil Ouzzane
Le 24/07/2023 à 20h32