La stratégie marocaine en matière d'énergies renouvelables sera bientôt dupliquée ailleurs en Afrique, nous apprend Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour. Le quotidien indique que c’est l’orientation que s’apprête à prendre la Banque Africaine de Développement (BAD). «Dans ce sens, son président, Akinwumi Adesina, a mis l’accent sur le complexe Noor Ouarzazate, l’un des plus grands parcs solaires au monde financé par la BAD. La Banque veut rééditer l’exploit de ce complexe avec le projet Desert to Power, qui vise à fournir de l’énergie à 250 millions de personnes dans les pays qui composent la bande sahélienne en utilisant les sources d’énergie disponibles en abondance dans la région», explique le journal.
Avec un investissement nécessaire de 20 milliards de dollars pour financer des centrales qui produisent de l’électricité à partir de sources propres, l’objectif de ce projet est de produire 10 GW. Aujourd’hui Le Maroc indique que, tout en saluant à Accra l’engagement remarquable du Maroc en faveur des énergies renouvelables (EnR), le président de la BAD, qui s’exprimait lors d’un point de presse en marge des assemblées annuelles de la BAD placées sous le thème «Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l’Afrique», a affirmé que le Maroc, sous le leadership visionnaire de SM le Roi, avait réalisé des avancées remarquables dans le domaine des énergies renouvelables. «Ces 57è assemblées, qui marquent un retour aux réunions en présentiel après les rencontres virtuelles des deux dernières années, seront une occasion de discuter des moyens de faciliter la transition énergétique de l’Afrique dans un contexte marqué par des changements climatiques, dont les répercussions sont déjà remarquables sur les pays du continent», note-t-on.
Soulignons que l’objectif de ces assemblées, dont le thème s’aligne sur la 27e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP27) prévue en Égypte en novembre prochain, est de discuter des moyens d’aider les pays africains à s’adapter aux changements climatiques, à travers notamment la mobilisation des ressources nécessaires. «Les Assemblées annuelles sont l’événement le plus important de la BAD. Elles permettent à l’institution de faire le point, avec ses actionnaires, sur les progrès réalisés et constituent un forum unique d’échange sur des questions clés concernant le développement de l’Afrique pour les représentants des gouvernements, des entreprises, de la société civile, des groupes de réflexion, des universités et des médias», conclut le journal.