Les bovins importés, notamment du Brésil, et destinés à l’abattage au Maroc ont subi tous les contrôles sanitaires de rigueur et ne souffrent d’aucune anomalie. C’est le message d’assurance que les importateurs marocains ont tenu à passer, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mardi 4 avril. «Les Marocains n’ont aucune inquiétude à se faire pour ce qui est de la qualité des viandes rouges importées, principalement du bœuf», lit-on.
Les importateurs se veulent ainsi rassurants sur la qualité de ce produit très demandé durant le mois de Ramadan. Ils affirment que les bovins importés sont essentiellement nourris à l’herbe, gage d’une viande tendre et savoureuse. «Pour le côté sanitaire, les professionnels rappellent que les animaux qui rentrent au Maroc sont contrôlés dans des conditions extrêmes de manière à garantir aux consommateurs un produit propre à la consommation», ajoute le quotidien.
Jeudi dernier, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas a souligné que «tous les bovins importés ont été examinés dans un laboratoire avant leur admission au Maroc, pour s’assurer de leur bon état de santé», soulignant que ce processus ne tolère aucun laxisme. Et d’ajouter que tous les produits importés sont conformes aux normes de qualité et sont soumis à différents niveaux de contrôle et d’examen.
L’objectif selon l’Exécutif est d’œuvrer pour le retour des prix à un niveau «raisonnable et normal». Le responsable gouvernemental a d’ailleurs indiqué que «les prix ont amorcé une tendance baissière, ce qui est très important», soulignant que l’exécutif «continuera à travailler dans le même esprit collectif et avec le même suivi minutieux pour ramener les prix de ces produits à un niveau raisonnable et normal». «La question des prix a largement dominé les travaux de la réunion du gouvernement, faisant l’objet d’amples discussions», a-t-il par ailleurs fait savoir, notant la tenue d’une réunion au ministère de l’intérieur, en présence des différents ministres concernés par ce dossier qui «travaillent dans le cadre d’une commission qui se penche sur toutes les questions relatives aux prix».