Flambée des prix: les explications de Fouzi Lekjaâ

Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget.

Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget. . DR

Revue de presseKiosque360. Face à la flambée des prix, le gouvernement monte au créneau. Fouzi Lekjaâ, ministre délégué chargé du budget, détaille les efforts de l’Exécutif. Cet article est une revue de presse du journal Aujourd’hui Le Maroc.

Le 17/02/2022 à 22h34

Dans sa livraison du jour, Aujourd’hui Le Maroc s’intéresse à la flambée des prix qui pèse de plus en plus sur le pouvoir d’achat des Marocains. Face à cette situation, le gouvernement monte au créneau. Fouzi Lekjaâ, ministre délégué chargé du budget, souligne ainsi que l’Etat, via la Caisse de compensation, subventionne des matières comme le blé.

Dans ce sens, il explique, en s’appuyant sur des chiffres, qu'un milliard et 3 millions de DH est alloué par l’Etat pour subventionner la farine du blé, à 6,25 milliards DH/quintal pour la vendre à 200 DH/quintal, détaille le journal. Notons qu’en janvier, la subvention du blé était de 70 milliards de DH. Le ministre délégué poursuit en ajoutant que dans une année normale, comme 2019, la subvention était d’un milliard 300 millions DH, et qu’en 2020, il y a eu une augmentation sur le marché mondial. «En 2021, le prix de céréales sur le marché mondial était de 290 dollars par tonne. L’augmentation du prix est de 34% en 2020. En 2021, la hausse est identique. En 2022, le prix a atteint 315 dollars par tonne. D’où le prix de 260 DH par quintal. Quant au prix du blé, il est à 340 DH/quintal. Le tout en rappelant les frais de transport qui sont passés de 25 à 35 dollars. Et ce n’est pas tout !», détaille Faouzi Lekjaâ.

Il ajoute aussi que l’Etat devrait intervenir pour que le quintal reste à 260 DH et la farine à 350 DH/quintal et que l’intervention de l’Etat est de 24,5 DH entre le 1er février et le 15 mai 2021 et de 87,25 DH pour la 2e phase. Aujourd’hui Le Maroc note que l’Etat a dépensé 2 milliards DH en 2021 et qu’entre janvier et avril, 1 milliard 914 millions DH sont facturés et 1 milliard 300 millions DH sont subventionnés pour le blé pour qu’il soit à 2DH/kilo.

Concernant le gaz butane, on note que le responsable, qui rappelle les bonbonnes de 12 et 3 kilos, a indiqué que l’Etat a gardé le prix de 3,33 DH/kilo depuis 1990. «Dans le détail, le prix du gaz butane a, entre janvier et février, atteint 854 dollars/ tonne. En 2020, il était de 530 dollars/tonne et 509 dollars/tonne en 2021. La flambée étant de 854 dollars/tonne. En cas de libéralisation, le prix serait de 130 DH pour la bonbonne de 12 kilos», explique le quotidien, ajoutant que l’Etat a alloué 9 milliards DH en 2021 et 14 milliards DH en 2021.

« Quant au pétrole liquéfié, il est de 70,6 dollars en 2020, 88 dollars en 2021 et 97 dollars en 2022. C’est le niveau le plus élevé depuis 2014. A lui seul, le brut a augmenté de 66% en 2021 par rapport à 2020. En 2022, il a augmenté de 28%. Le gasoil étant de 781 dollars/tonne au moment où le super est de 865 dollars/tonne», détaille Aujourd’hui Le Maroc.

Par Ismail Benbaba
Le 17/02/2022 à 22h34

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Est lorsque le prix du baril coûter 50 à 60$ ? Est la commission créer pour enquêter sur les 17 milliards c'est quoi son jugement final?? Mr le ministre Lorsqu'on perd la confiance de peuple, tout les mots du monde même justes et sincères ne peut rétablir la confiance. La balle et dans votre camps

Quand on a mal, le médecin nous explique pourquoi et nous prescrit quelque chose pour soulager le mal. Mr le ministre nous explique ce que tout le monde sait et point barre. pas de remède pour soulager la peine de la majorité des citoyens

En principe une hausse des prix doit impacter également et négativement les vendeurs et les intermédiaires « citoyens » ainsi que les entreprises « citoyennes » par mesures de solidarité. La moindre des choses est de minimiser les profits, non de profiter de l’occasion pour les augmenter comme c’est souvent le cas, pour ne plus les réadapter en cas de stabilisation ou de rechute…

Comparaison n'est pas raison car il a omis de revenir sur sur le cours du baril au plus haut pic ALORS que l'essence à la pompe oscillait entre 10 et 11 DH! Comment doit il nous expliquer la justification de la flambée du carburant a presque 13dh cependant que le baril n'excède pas les 100 $ contre 170 les années 2018/19.

Il faut corriger les données chiffrées.

les cours mondiaux sont connus, ce n'est pas ça le problème. et l'argumentaire macro est entendable même si pour certains ceci est une opportunité de réajuster les prix. mais le sentiment d'indifférence des dirigeants, et le fait que la fiscalité des revenus n'ait pas bougé depuis des années alors que tout coûte de plus en plus cher depuis des années rend le message explicatif difficilement entendable. nous avons été fragilisés par la covid, or le sentiment qui domine c'est que tout le monde en profite pour s'enrichir.

il est partout, foot, finance...

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