Les contrats de financement de 14 projets de R&D et d’innovation industrielle ont été signés par l’Etat, la CGEM et les porteurs de projets concernés lors d’une cérémonie qui a eu lieu, le mardi 25 juillet à Rabat, en présence de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, et de Chakib Alj, Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), indique le quotidien Le Matin du Sahara et du Maghreb.
Inscrits dans le cadre du Programme d’appui à l’innovation industrielle, financé à travers le Fonds de soutien de l’innovation (FSI), ces projets sont retenus pour la première édition de l’appel à projets relatif audit programme qui a été lancé par le Ministère de l’Industrie et du Commerce en partenariat avec la CGEM.
Objectif: identifier et sélectionner, pour l’année 2023, les meilleurs projets de R&D et d’innovation industrielle éligibles à un soutien financier de l’Etat.
Une enveloppe budgétaire de 300 millions de dirhams par an, sur la période 2023-2025, est mobilisée par l’Etat pour accompagner au minimum 100 projets éligibles par an. Cet effort financier a pour objectif de soutenir les projets lancés dans les secteurs industriels et filières technologiques liés à l’Industrie, et particulièrement dans les métiers d’avenir.
Le coût global de réalisation de ces 14 projets s’élève à près de 50 millions de dirhams, dont 56% est financé par le Fonds de Soutien de l’Innovation (FSI).
Tout en soulignant l’importance de l’innovation et de la R&D en tant que leviers essentiels de développement de l’industrie et de l’entrepreneuriat innovant, le ministre de l’Industrie et du Commerce a déclaré, à cette occasion, que «les contrats de financement que nous signons aujourd’hui représentent une première étape d’un programme ambitieux qui permettra à notre écosystème national de l’innovation de se consolider davantage et à nos industriels de libérer leur potentiel technologique et de renforcer leur compétitivité, conformément aux orientations éclairées de Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste».
Les projets retenus sont portés par 7 entreprises et 5 start-ups industrielles et concernent plusieurs secteurs industriels et filières technologiques (agroalimentaire et agritech, industrie minière, industrie chimique, électronique et intelligence artificielle, industrie des dispositifs médicaux et traitement des déchets).
Ces projets sont répartis sur 5 régions: Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Souss-Massa, Rabat-Salé-Kénitra, et Marrakech-Safi.