France: l’électrique, cheval de bataille de l’industrie automobile

DR

Revue de presseKiosque360. Le secteur poursuit sa transition vers l’électrique. Un appel à projets doté de 1,1 milliard d'euros va être lancé l'an prochain pour soutenir les projets d'investissement de la filière. Cet article est une revue de presse tirée du journal Les Echos.

Le 19/12/2022 à 22h09, mis à jour le 20/12/2022 à 05h20

La transition de l'industrie automobile tricolore vers l'électrique se poursuit avec le soutien financier du gouvernement, rapporte Les Echos dans l’une de ses récentes publications sur son site internet. Le journal nous apprend ainsi qu’à l'occasion d'un déplacement à l'usine de moteurs de Trémery du groupe Stellantis, le ministre délégué chargé de l'Industrie, Roland Lescure, a annoncé l'ouverture d'un nouvel appel à projets pour soutenir les projets d'investissement visant, entre autres, à produire le véhicule de demain et ses composants.

Initié début 2023, cet appel à projets sera doté de 1,1 milliard d'euros. «Il ne s'agit pas de crédits supplémentaires, mais d'une portion de l'enveloppe de 5 milliards fléchée l'an dernier pour le secteur dans le cadre de France 2030», indique le journal. Certains des investissements qui seront cofinancés ont déjà été annoncés.

Le journal fait remarquer que Stellantis a d'ores et déjà lancé sa mutation industrielle, comme le montre le site lorrain de Trémery, ajoutant que l'usine accueille dans une petite partie de ses locaux E-Motors, une coentreprise fondée avec le japonais Nidec, et consacrée à la production d'un tout nouveau moteur électrique. «Celui-ci équipera, à partir de l'année prochaine, la DS 3 e-Tense, puis les nouvelles Peugeot e-208, Opel Mokka-e électrique et Jeep Avenger, destinée au marché européen», apprend-on.

Carlos Tavares précise aussi que la première Jeep électrique de l'histoire sera équipée d'un moteur fabriqué à Trémery. «La production à Trémery doit monter en puissance en accompagnant la conversion progressive du marché du thermique vers l'électrique. Le constructeur table sur 250.000 moteurs produits en 2023, et une capacité installée supérieure à un million dès 2024», détaille Les Echos.

Selon le ministre, E-Motors pourrait faire partie des bénéficiaires du futur appel à projets. «La coentreprise bénéficie déjà du soutien de la Banque européenne d'investissement, qui lui avait accordé un premier prêt de 145 millions il y a deux ans et a signé, lundi, un nouveau contrat de financement de 85 millions, pour la mise au point et la production de nouvelles technologies de transmission», conclut le journal.

Par Ismail Benbaba
Le 19/12/2022 à 22h09, mis à jour le 20/12/2022 à 05h20

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Pour le moment, les interêts financiers priment au diable la santé des marocains. Avec 92.5% de consommation de produits pétroliers pour le charroi marocain dédié au diesel, il y a moins de chance que l’on puisse voir une politique destinée à diminuer ce pourcentage. Elle se heurterai aux intérêts financiers de ceux la meme qui ont la charge d’initier cette politique. Pourtant c’est simple, ces riches individus pourraient accompagner ce projet en y prenant des parts actives et ainsi s’assurer une continuité de leur business. Les grands groupes automobiles trainent les pieds a introduire des vraies voitures électriques car ce n’est pas leur compétence et sont poussés malgré eux le faire car leur marché est sérieusement menacé par des compagnies comme Tesla, BYD qui font que l’électrique

Et nous faisons quoi en électrique... L'AMI seulement , et la suite ?

0/800