A Casablanca, les opérateurs de l’immobilier professionnel peuvent garder le sourire. Le marché casablancais poursuit, en effet, son embellie, après deux années de baisse. La Vie Eco, qui s’intéresse au sujet dans sa livraison en kiosque ce vendredi 25 janvier, indique qu’il y a eu une nette progression des transactions en 2018. "Le volume de nos transactions est en hausse de 11% au troisième trimestre de 2018, soit 26.400 m2 placés contre 23.800 m2 une année auparavant", assure Imane Kabbaj, directeur du cabinet CBRE, cité par le journal. Un autre cabinet avance aussi un placement de 52.000 m2 à Casablanca intra-muros contre 46.000 m2, soit une croissance de 13%.
La Vie Eco explique que cette croissance est portée par des transactions de taille significative, localisées principalement dans les zones de Casanearshore et sur la Corniche d’Ain-Diab, deux zones qui captent plus de 80% de la demande. Il faut savoir que, cette année, c’est la Marina qui a eu la part du lion, alors que Casanearshore s’était toujours placée en première position durant les années précédentes. Les raisons de ce déclassement? La zone de Casanearshore est saturée, avancent de nombreux experts. Toutefois, cette zone reste attractive aux yeux des entreprises, puisqu’elle reçoit toujours de la demande. Cela s’explique par le cadre idéal et, surtout, un loyer parmi les moins chers de toute la capitale économique, estime l’hebdomadaire. De l’autre côté de la ville, au niveau de la Marina, tout est quasiment occupé.
Selon les professionnels, la première phase du projet est déjà commercialisée à près de 98%. Hormis ces deux zones, Sidi Maarouf commence à montrer des signes de redressement, remarque La Vie Eco qui ajoute que cette zone attire de plus en plus d’entreprises et représente une part de marché de 14% en 2018, contre 5% en 2013. Toutefois, les autres zones de la capitale économique comme les boulevards Al Massira Al Khadra, Zerktouni, Brahim Roudani et Anfa demeurent également attractives. On remarque aussi que la location reste très prisée par les entreprises et représente d’ailleurs la partie la plus importante des transactions effectuées. Selon La Vie Eco, la demande, dans la ville, devrait rester soutenue, tandis que les loyers pourraient, de leur côté, s’apprécier légèrement.