Alliant patrimoine culturel et modernité urbaine, la région de Casablanca-Settat se distingue par sa capacité à proposer une expérience touristique diversifiée. Elle conjugue les attraits historiques et architecturaux de la métropole, notamment avec la célèbre Mosquée Hassan II, à la richesse des paysages des villes avoisinantes, répondant ainsi aux attentes d’une clientèle variée, des voyageurs d’affaires aux amoureux de la nature en quête d’évasion.
La région, dont 70% de l’espace est constitué de zones rurales, se targue également d’une côte balnéaire de 235 kilomètres, s’étendant de Bouznika à Oualidia, en passant par Tamaris, El Jadida et Mohammedia, enrichie de plus de huit golfs, trois barrages adaptés aux sports nautiques, ainsi que des zones forestières et des parcours de randonnée, sans oublier d’imposantes infrastructures sportives.
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Pour capitaliser sur ce potentiel, d’importants investissements sont prévus au niveau des infrastructures touristiques et paratouristiques, révèle le Conseil régional du tourisme de Casablanca-Settat (CRTCS). L’année 2024 verra ainsi l’ouverture de plusieurs unités d’hébergement, positionnées dans le haut de gamme. Le Royal Mansour, avec ses 140 chambres, s’ajoute à la liste des établissements haut de gamme tels que le Marriott Casablanca, le KAAN Casablanca, le Radisson Blu, et d’autres chaînes internationales, renforçant ainsi l’offre hôtelière de la région.
Ces inaugurations interviennent dans un contexte d’événements d’envergure internationale attendus au Maroc, notamment l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et de la Coupe du monde 2030. La construction d’un grand Palais des congrès et des expositions est aussi programmée, en plus du grand stade de Benslimane. Ces infrastructures majeures seront complétées par l’installation d’un réseau de trains à grande vitesse (TGV) et de trains interurbains reliant Casablanca à Benslimane, Mohammedia et les aéroports Mohammed V de Casablanca et celui de Rabat-Salé.
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Le Programme de développement régional (PDR) 2022-2027 s’inscrit dans la même dynamique, soutenant divers projets. Il s’agit notamment de l’appui aux projets touristiques sur le littoral, avec un budget de 200 millions de dirhams (MDH), du développement de l’écotourisme et du tourisme autour des barrages, avec une enveloppe de 530 MDH, et de la réhabilitation et la valorisation de dix sites patrimoniaux pour un coût de 150 MDH, note le CRTCS.
Casablanca veut miser sur le tourisme culturel
Le PDR mise également sur le tourisme culturel. Au menu: la création de 4 à 5 festivals pour un budget 70 MDH, l’édification d’un grand projet culturel pour 350 MDH, le soutien à la construction d’un grand parc d’attractions thématique à Benslimane, avec un investissement de 1,5 milliard de dirhams (MMDH), et le lancement du projet Casablanca City Bus Tour, pour une enveloppe 20 MDH.
Parallèlement, le plan d’action communal 2023-2028 consolide ces efforts avec le lancement de projets culturels, comme la création d’un grand musée de la culture de Casablanca (350 MDH), l’installation d’un aquarium (50 MDH), ains que l’établissement d’un musée archéologique à Ahl Loghlam, fait savoir le CRTCS.
La scène festive ne sera pas en reste avec l’organisation de plusieurs festivals, notamment le grand Festival de Casablanca, avec un budget de 36 MDH, le Festival de l’Aïta et de la musique populaire (20 MDH), ainsi que le Salon international de la culture (30 MDH). Enfin, le PDR la réhabilitation de l’ancienne médina et de la Kasbah, ainsi que la transformation du marché central en une foire culinaire cosmopolite.