IT: le Maroc amorce son (vrai) décollage

La fibre optique.. DR

Revue de presseLe Maroc accélère sa transformation digitale à l’horizon 2030 en misant sur la fibre optique, la 5G, l’Internet mobile et l’essor des startups. Le pays vise une couverture élargie, un accès Internet généralisé et un triplement du secteur de l’outsourcing. Cet article est une revue de presse tirée de Challenge.

Le 17/04/2025 à 20h58

Animé par une volonté affirmée de promouvoir l’inclusion numérique, le Maroc intensifie ses efforts pour opérer une véritable transformation digitale à l’horizon 2030. Fibre optique, 5G, Internet mobile, essor des startups, développement de l’outsourcing… Le Royaume investit sur tous les fronts pour faire du numérique un levier stratégique de croissance, de souveraineté technologique et de création d’emplois, résume le magazine Challenge.

Citant les données du ministère de la Transition numérique, l’hebdomadaire précise que le Maroc ambitionne de faire passer le nombre de ménages éligibles à la fibre optique (FTTH – Fiber to the Home) de 1,5 million en 2022 à 4,4 millions en 2026. D’ici 2030, ce chiffre devrait atteindre 5,6 millions de foyers, soit une couverture étendue et renforcée, contribuant à résorber les fractures numériques territoriales.

L’arrivée de la 5G, dont le lancement est prévu pour 2025, constituera une avancée majeure. Cette technologie devrait permettre de couvrir 25% de la population dès 2026, en facilitant l’extension du très haut débit mobile, notamment dans les zones urbaines denses et les bassins économiques stratégique, lit-on.

Le nombre d’abonnés à Internet continue de croître à un rythme soutenu. En 2024, une hausse de 5% a été enregistrée, après une augmentation de 7,6% en 2023. Le parc global d’abonnés s’élève désormais à 40,2 millions, ce qui porte le taux de pénétration à 109,2%, contre 103,4% l’année précédente et seulement 71,3% en 2019. Cette progression témoigne de la généralisation de l’accès numérique à travers tout le territoire.

La téléphonie mobile, quant à elle, affiche une performance impressionnante. Le nombre d’abonnés atteint désormais 58,3 millions, en hausse de 4,3% en un an. Le taux de pénétration dépasse les 158%, reflétant à la fois la multiplication des abonnements multi-SIM et l’adoption massive des services digitaux sur mobile.

Bien que plus stable, le segment de la téléphonie fixe poursuit sa croissance. En 2024, le parc a progressé de 5,7%, après +8,7% en 2023. Ce maintien s’explique par une demande continue dans les secteurs professionnels et administratifs, même si le dynamisme reste en retrait par rapport à l’Internet mobile ou à la fibre.

L’initiative Maroc Digital 2030 prévoit de renforcer considérablement l’écosystème entrepreneurial. Le pays vise une multiplication par près de huit du nombre de startups labellisées, passant de 380 en 2022 à 3.000 en 2030. Pour accompagner cette ambition, le gouvernement entend porter les financements dédiés à l’innovation de 330 millions à 7 milliards de dirhams d’ici la fin de la décennie. Cet effort financier vise à offrir un terreau fertile à l’innovation locale et à stimuler la compétitivité technologique nationale.

Enfin, le Maroc entend tripler la taille du secteur de l’outsourcing, en faisant passer son chiffre d’affaires de 13 à 42 milliards de dirhams d’ici 2030. Ce développement pourrait générer quelque 170.000 nouveaux emplois, portant à 300.000 le nombre total de postes dans ce secteur stratégique, qui bénéficie d’une demande croissante à l’échelle internationale.

Par Nabil Ouzzane
Le 17/04/2025 à 20h58

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Les banques doivent changer de philosophie et d ouvrir leurs fonds pour accompagner cette accélération de fréquence dans la volonté politique pour transformer le Maroc en hub technologique internationale, et promoteur confirmé dans l industrie automobile et aérienne. Les banques cherchent leurs profits trop réservés et n accompagnent que les personnes recommandées ou bien avec passage dans des postes clés. SM Le Roi pousse avec toutes ses forces ( sans trop parler) à désenclaver le potentiel juvénile et lui accorder la chance et la possibilité de s épanouir chacun dans sa spécialité mais les banques réalisent des pas timides non risquées.....le risque fait partie du jeu du développement pour franchir les capes.

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