Malgré le succès mondial qu’elles connaissent depuis plusieurs années et l'engouement particulier qu'elle ont suscité en 2017, année où la valeur du bitcoin, par exemple, a explosé tous les plafonds, les crypto-monnaies ont encore du chemin à parcourir pour convaincre, notamment au niveau de la sécurité. En effet, rapporte Le Figaro dans une publication sur son site le 29 janvier, le Japon vient de sanctionner Coincheck après le plus gros «braquage virtuel».
Le butin dérobé, dans la nuit du 25 au 26 janvier, sur la plateforme japonaise Coincheck, s'élève cette fois-ci à l'équivalent de 430 millions d'euros d'avoirs numériques, précise lefigaro.fr, ajoutant qu’il s'agit là du plus important braquage numérique réalisé à ce jour.
Soulignons que ce service d'échange de crypto-monnaies a indiqué avoir détecté des «accès non autorisés», avant de suspendre les dépôts et retraits de ses clients. Voilà donc de quoi relancer le débat sur les défaillances de ces monnaies virtuelles, bêtes noires de la majeure partie des banques centrales du monde entier.
Une enquête est d’ores et déjà en cours pour déterminer les circonstances de l'incident et tenter de retrouver l'argent dérobé. Le Figaro indique que les autorités japonaises ont d'ailleurs annoncé des mesures administratives à l'encontre de la plateforme Coincheck et dénoncé la présence d'importantes failles de sécurité au sein du service en ligne. De même, l'Agence des services financiers (FSA) a ordonné à la société d'enquêter sur les causes de l'incident, de répondre aux clients floués «de manière appropriée», et de renforcer la gestion, ajoute lefigaro.fr. Force est de souligner que le piratage de Coincheck se hisse parmi les piratages les plus importants jamais enregistrés dans l'histoire des crypto-monnaies.