L'investissement global de la nouvelle usine de Kénitra du groupe nippon, considéré comme l'un des principaux fabricants et fournisseurs mondiaux de produits électriques et électroniques dans l'industrie automobile, est d’environ 333 millions de dirhams.
A l'occasion de la cérémonie d’inauguration, qui a eu lieu en présence de Hideaki Kuramitsu, l’ambassadeur du Japon au Maroc, d'Andreas di Vece, représentant du groupe Yazaki, et d'El Habib Nadir, gouverneur de la ville de Kénitra, le ministre de l’Industrie a affirmé que «la confiance renouvelée du leader mondial Yazaki dans la plateforme industrielle marocaine [était] un signal fort du positionnement du Maroc comme base de production compétitive de rang mondial».
«Cette installation de pointe sera destinée à la production de pièces pour équiper des véhicules thermiques, hybrides et électriques, ce qui conforte la transition de la filière automobile vers l’électrification et la mobilité durable», a aussi expliqué Ryad Mezzour.
Dans une allocution, le représentant du groupe Yazaki a estimé que les conditions commerciales au Maroc «offr[ait] un soutien exceptionnel aux nouveaux investissements», ce qui permettra à l’entreprise de «continuer à développer son empreinte industrielle dans le pays».
Le groupe Yazaki est aujourd'hui l'un des plus importants employeurs au Maroc, et selon un communiqué émis à cette occasion, «plus de 16.000 personnes travaillent actuellement pour l'entreprise sur tous les sites du Royaume».
L'équipementier japonais est présent au Maroc depuis l'année 2000, avec l’usine de Tanger, qui avait été inaugurée par le Roi Mohammed VI.
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Le groupe nippon compte aujourd'hui quatre usines, l’une implantée à Tanger, deux à Kénitra et une à Meknès.
La décision qui a prévalu au choix du site de Kénitra est principalement due à «la disponibilité d'une main-d'œuvre hautement qualifiée, des liaisons parfaites avec un réseau de transport à plusieurs niveaux et du futur port Atlantique de Kénitra», explique le communiqué, qui précise également que «la proximité d'établissements d'enseignement tels que les universités, les grandes écoles de commerce et d’ingénierie y a aussi fortement contribué».