Le développement de la compétitivité est l'un des enjeux prioritaires pour le Maroc. Et ça tombe bien, c’est aussi l'un des piliers de la nouvelle stratégie de la Banque Mondiale pour la région que vient récemment de décliner la fraîchement nommée directrice Maghreb. Un programme dont les grandes lignes sont détaillées dans l’édition de L’Economiste, datée du 26 octobre.
En termes de compétitivité, l’idée de l’institution de Bretton Woods est d’assurer un renforcement de la production, favorisant le rattrapage économique. «Aujourd’hui, les responsables régionaux de la Banque Mondiale se penchent sur l’examen de la possibilité d’appuyer la stratégie d’accélération industrielle», peut-on lire dans les colonnes du quotidien qui explique que l’institution internationale prône une approche qui privilégie l’identification de filières particulières au niveau de chaque secteur.
Le deuxième pilier de l’appui de la Banque Mondiale est lié à la croissance verte. Aujourd’hui «le Maroc est passé d’un pays parmi les plus vulnérables aux changements climatiques à l’un des acteurs phares dans le développement des énergies renouvelables», explique le rapport de la Banque basée à Washington.
Les financements de l’institution de Bretton Woods au Maroc concernent aussi les concepts de la gouvernance et de la réforme du contrat social. Le royaume a d'ailleurs décroché la plus grande part du financement destiné au Maghreb: 2,5 milliards de dollars sur les 3,5 milliards alloués à la région. Le hic: ce financement n’est pas intégralement utilisé. Le taux de décaissement reste assez faible: il atteint à peine 13% alors que l’objectif est de 21%. C’est donc la manière de faire qu’il va bien falloir remettre en cause…