Après une année 2023 difficile et un début d’année 2024 en demi-teinte, le marché immobilier au Maroc semble reprendre doucement confiance. Des signes de reprise se font sentir, avec des opportunités qui commencent à se dessiner. Le constat est du magazine Challenge et il est confirmé par Malik Belkeziz, PDG d’Agenz, qui affirme à ce propos que la confiance est revenue chez les ménages et les investisseurs au cours de ce deuxième trimestre, après une année 2023 compliquée.
«Bien que cela ne se reflète pas encore dans les chiffres officiels des volumes de transactions, une augmentation est à prévoir dans les prochains mois. Les signes de reprise sont palpables, notamment grâce à un regain de confiance des acteurs du marché immobilier, qui se montrent plus optimistes quant à l’évolution future», lit-on.
Cependant, de nouveaux défis attendent le secteur. Une ombre au tableau subsiste avec l’introduction, depuis le 1er juillet, d’une nouvelle mesure obligeant les notaires à récupérer le quitus fiscal avant de pouvoir rédiger des actes. Cette procédure impose désormais de passer par un compromis de vente, même lorsque les acheteurs disposent déjà des fonds nécessaires.
Ce changement risque de ralentir considérablement les délais entre les promesses et les ventes, «à moins que l’ordre des notaires et la DGI ne mettent en place un processus conjoint et rapide pour gérer cette nouvelle exigence», lit-on encore.
Concernant l’évolution des prix, ceux-ci demeurent relativement stables à Rabat et Marrakech. En revanche, à Casablanca, on observe une dynamique contrastée: les prix des offres de villas et de terrains nus ont augmenté de 5%, tandis que les prix des appartements ont baissé de 6%. Cette baisse des prix des appartements pourrait offrir des opportunités intéressantes pour les investisseurs à la recherche de bonnes affaires dans la métropole économique du Maroc.
«Ce bilan du deuxième trimestre met en lumière à la fois les défis à relever et les opportunités à saisir pour les acteurs du secteur immobilier au Maroc, dans un contexte où l’économie nationale cherche à se redynamiser et à retrouver un rythme de croissance soutenu», conclut Challenge.