Le Maroc envisage une révision globale de certains de ses accords de libre-échange

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie et du commerce.

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie et du commerce. . DR

Revue de presseKiosque360. Le royaume est décidé à enclencher le processus de révision globale des accords de libre-échange (ALE) conclus avec certains de ses partenaires. Pour quelles raisons? Décryptage.

Le 25/11/2019 à 22h30

Dans sa publication en kiosque ce mardi, Les Inspirations Eco nous apprend que le gouvernement a enclenché un virage protectionniste en ce qui concerne les accords de libre-échange (ALE). Et pour cause! Certains de ces ALE que le Maroc a signés sont «nocifs» pour le pays, de l’avis même du ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy. Selon le journal, le ministre semble déterminé à enclencher le processus de révisions des ALE où le Maroc est structurellement déficitaire.

Il est donc question, aujourd’hui, de réussir à garantir une protection de l’économie contre les agressions commerciales anormales. Le journal précise qu’il s’agira de procéder à une révision globale des accords de libre-échange conclus et de déterminer les meilleures voies capables de favoriser un rééquilibrage des relations commerciales avec les partenaires et de renforcer le dispositif de défense commerciale dans le but de lutter vigoureusement contre la concurrence étrangère déloyale, notamment à travers un contrôle plus strict à la frontière. Ceci permettra de préserver l’intégrité du marché intérieur et de favoriser son développement.

Il est aussi question d'explorer l’opportunité de recourir à une nouvelle doctrine en matière de conclusion des ALE, en privilégiant les groupements régionaux à l’approche bilatérale et en ciblant en priorité les pays du sud, pour se prémunir contre les chocs concurrentiels asymétriques.

Par Ismail Benbaba
Le 25/11/2019 à 22h30

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Un voeux pieux , le gouvernement du Maroc a abandonné l'industrie nationale ce qui est une faute très grave pour la croissance et l'emploi dans les 10 ans a venir . Si rien n'est rompu .

Les accords de libre echanges négociés sans débat public ont fait leur preuve en terme de génération d 'emploi et de la croissance des recettes fiscales. Il faut encore signer beaucoup plus d ' accords de libre échange et interdire le medicament generique au Maroc . Allez continuez Mr le Ministre El Alamy !

Enfin car tout ce gâchis devenait plus qu’énervant ! Il vaut mieux tard que jamais. Malheureusement, nous avons des importateurs nationaux peu scrupuleux qui ne pensent qu'à leur dividende au dépend de l'intérêt vital du pays sans compter les entreprises turques et chinoises qui mettent au chômage de nombreux artisans et entreprises agro-alimentaires marocaines. A ce rythme, ils vont tous finir par tuer l'économie nationale et augmenter les contestations sociales dangereuses pour la stabilité du pays. Le temps des naïvetés doit cesser. De plus, il faut sensibiliser par des spots TV les consommateurs marocains qui ont trop tendance à faire confiance aux produits étrangers au détriment de leurs produits nationaux, conséquence directe de la colonisation des esprits contre laquelle notre système éducatif doit lutter car cela fait trop longtemps que ce phénomène inacceptable perdure dans les mentalités.

Arguments fallacieux, au contraire il faut signer un maximum d'accord de libre échange . Ce n'est pas assez .le Maroc en a besoin de 40 au moins il n'est qu'à 20. Ceux qui disent l'inverse sont les enemis du libre commerce.

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