Une délégation du notariat de France, qui effectue une visite de travail au Maroc, a été reçue vendredi à Rabat par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. «Nous avons été surpris par le degré de digitalisation de la profession. Nous allons étudier comment tirer profit de l’expérience marocaine», a affirmé Corine Namont Dauchez, professeur à l’université Paris Nanterre.
Jean-Paul Decorps, membre du conseil supérieur du notariat de France, a souligné l’importance de cet outil pour moderniser et assurer les services notariaux, mettant l’accent sur le rôle de l’intelligence artificielle.
Selon Phillipe Caillé, président de l’Institution d’histoire du notariat, la collaboration fructueuse avec les notaires marocains est une tradition bien établie, remontant au 20ème siècle. «Nous voulons porter ce partenariat à un haut niveau», a-t-il précisé, évoquant la possibilité de coopérer avec l’Afrique via le Maroc.
À cet égard, une importante réunion a eu lieu samedi entre la délégation française et leurs homologues marocains, conduits par Me Ratiba Sekkate, première femme notaire au Maroc. «Le notariat marocain suit l’évolution du pays, se modernise, se développe. Le notaire est un acteur économique majeur», a-t-elle déclaré.
Mme Sekkate a mis l’accent sur le ressenti des notaires de France, qui «ont été honorés de constater les avancées majeures qu’a connues le Maroc, en termes d’infrastructures, de réformes et de législation».
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