Les voitures électriques se fraient leur chemin au Maroc

Une voiture électrique recharge ses batteries (photo d'illustration).

Revue de presse463 véhicules électriques ont été écoulés en 2023 au Maroc, soit une croissance spectaculaire de 133% sur une année. En 2024, plusieurs opérateurs vont proposer des modèles plus accessibles pour les ménages. Une revue de presse tirée du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 08/02/2024 à 20h26

Les véhicules électriques attirent de plus en plus de Marocains qui s’inscrivent dans la tendance mondiale des consommateurs cherchant des alternatives plus respectueuses de l’environnement. Les avantages ne manquent pas : exonération de la taxe spéciale annuelle sur les véhicules ou réduction de la dépendance aux combustibles fossiles.

«Le secteur automobile demeure élitiste et l’électrification vient par le haut», fait remarquer Adil Bennani, président de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM), expliquant que les marques de luxe et premium disposent d’une large offre de véhicules électriques et dominent les ventes.

Par ailleurs, le marché des véhicules généralistes a repris des couleurs avec le lancement en 2023 du modèle Dacia Spring à 200.000 dirhams. Plusieurs opérateurs proposeront, en 2024, des modèles plus accessibles pour les ménages. «La mise en place des mécanismes de promotion de la mobilité électrique est essentielle afin que ce segment puisse se frayer une place sur le marché», a préconisé Bennani, ajoutant «qu’il s’agit notamment de la création d’un circuit de bornes de recharge qui puisse répondre aux anticipations du volume des véhicules électriques en circulation, dans les années à venir».

Dans ce sens, on estime que les ventes devraient afficher une croissance globale de 5% cette année, misant sur la dynamique engagée par les pouvoirs publics sur des projets structurants permettant de stimuler la demande, malgré le contexte «assez incertain» qui se profile à l’horizon 2024.

Le verdissement de la mobilité urbaine au Maroc prend forme avec l’émergence de modèles électriques novateurs et d’infrastructures de recharge en constante expansion, pavant la voie vers la mobilité durable. L’exonération de la taxe de luxe ainsi que de la taxe spéciale annuelle sur les véhicules (TSAV) constitue un avantage fiscal appréciable pour les primo-acquéreurs de véhicules à carburants alternatifs au Maroc, qu’ils soient particuliers ou professionnels.

«Le Maroc fait figure de précurseur en Afrique en matière de mobilité électrique, grâce aux différentes mesures incitatives et investissements d’envergure qui attirent de nombreux opérateurs mondiaux de renom, contribuant à l’émergence d’un écosystème favorable à la transition vers les véhicules électriques», souligne le quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Par Nabil Ouzzane
Le 08/02/2024 à 20h26