Suite à la publication d'articles de presse «présentant une grande confusion et des informations totalement erronées sur les évolutions des projets d’extension du réseau ferré national», l’ONCF a réagi par un communiqué. En réponse à des assertions donnant le Français Egis vainqueur de l’appel d’offre international portant sur l’assistance à maîtrise d’ouvrage de la LGV Kénitra-Marrakech, l’ONCF souligne que la clause de la préférence nationale prime toujours, et que celle-ci a présidé aux résultats de cet appel d’offres.
«Dans le cadre des études structurantes et prospectives pour le développement futur du réseau ferré national, l’ONCF a lancé un Appel d’Offres International, avec la clause de préférence nationale, portant sur les prestations du contrôle extérieur des études d’Avant-Projet Sommaire (APS), d’Avant-Projet Détaillé et de Projet (APD-PRO) d’infrastructure, génie civil, des ouvrages d’art et de terrassements nécessaires à l’augmentation de la capacité ferroviaire entre Kenitra et Marrakech et au niveau du hub de Casablanca», détaille l'ONCF.
Cet appel d’offres a porté sur le contrôle extérieur des études des trois lots relatifs aux tronçons Kénitra-Aïn Sebaa, Aïn Sebaa-Nouaceur et Nouaceur- Marrakech, adjugés au début de cette année à des cabinets marocains, en groupement avec des cabinets français et/ou coréens (Groupements Novec/ Ingerop, Setec Maroc/Setec Ferroviaire /Setec International/Setec TPI, et CID/Dohwa Engineering co, LTD/Korea National Railway).
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Cet appel d’offres de contrôle extérieur, remporté par la société Egis-Rail Maroc/France, «concerne l’analyse des fonctionnalités du Projet Kenitra-Marrakech, la vérification des exigences fondamentales du projet (fonctionnalités, sécurité d’exploitation, maintenabilité, durabilité, coût d’investissement, etc.), la vérification des programmes fonctionnels des gares et des installations terminales, y compris les contraintes d’exploitation», précise l’ONCF.
L'office rappelle aussi que le positionnement privilégié de l’expertise nationale n’est plus à démontrer, pour accompagner la poursuite et la concrétisation de la grande marche de développement du Royaume.
«Capitalisant sur le premier projet de grande vitesse marocain, dont la réalisation a connu un taux d’intégration locale important, l’ingénierie marocaine demeure le chef de file des études objet de cet Appel d’Offres», indique l’ONCF, qui précise que les bureaux d’études étrangers ont des structures locales avec des ingénieurs marocains, qui réaliseront le contrôle extérieur et technique indépendant, en assistance à la direction qui pilote le projet au sein de l’ONCF et veille à sa réalisation dans les meilleures conditions.