Maroc-Espagne: place aux ouvrières agricoles

Depuis le 1er janvier dernier, 10.000 saisonnières ont déjà pris le départ pour l’Espagne, tandis que 6.000 autres s’apprêtent à les rejoindre.. DR

Revue de presseLe départ des ouvrières agricoles saisonnières marocaines pour l’Espagne en 2024 se poursuit depuis le port de Tanger, dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays. Cette année, 16.000 saisonnières marocaines participeront à cette opération. Cet article est une revue de presse tirée de L’Observateur du Maroc et d’Afrique.

Le 18/03/2024 à 22h44

Le départ des ouvrières saisonnières agricoles vers l’Espagne en 2024 est actuellement à son apogée. C’est ce qu’indique le magazine L’Observateur du Maroc et d’Afrique, précisant que son objectif est de fournir des opportunités d’emploi saisonnier à 16.000 femmes marocaines originaires des zones rurales à travers toutes les régions du pays.

«Accompagnées par l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC), ces femmes ont bénéficié d’un soutien continu tout au long du processus de sélection, incluant des séances d’information sur les conditions de travail, les contrats, les réglementations en vigueur, ainsi que sur la culture du pays de destination», lit-on.

Depuis le 1er janvier dernier, 10.000 femmes ont déjà pris le départ pour l’Espagne, tandis que 6.000 autres s’apprêtent à les rejoindre. Ces départs sont étroitement coordonnés entre l’ANAPEC et les autorités locales, aussi bien au niveau national qu’au sein du pays d’accueil.

Les ouvrières saisonnières auront l’opportunité de travailler dans les régions espagnoles de Huelva, Albacete, Ségovie et Cantabrie, pour des périodes allant de 3 à 9 mois. À leur retour, l’ANAPEC prévoit des mesures visant à faciliter leur intégration économique, notamment à travers le Programme WAFIRA.

«Cette initiative s’inscrit dans la Stratégie Nationale de Mobilité Professionnelle Internationale (SNMPI) et renforce la coopération en matière d’emploi et de migration circulaire entre les deux pays, établie par un accord bilatéral signé à Madrid le 25 juillet 2001», ajoute L’Observateur du Maroc et d’Afrique.

L’année 2024 est également marquée par l’entrée en vigueur de la TIE (carte de séjour spécifique), offrant aux travailleuses saisonnières un contrat de travail fixe discontinu de 4 années renouvelables, garantissant ainsi une stabilité dans leur emploi.

Des échanges constructifs ont eu lieu entre les autorités marocaines, la délégation espagnole, les bénéficiaires et les équipes de l’ANAPEC, dans le but d’améliorer les procédures d’accompagnement et de répondre aux besoins des travailleuses saisonnières. Dans les semaines à venir, le ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, qui supervise cette opération, se rendra en Espagne pour évaluer les conditions de travail des Marocaines dans le pays d’accueil, en collaboration avec les autorités espagnoles.

Par Nabil Ouzzane
Le 18/03/2024 à 22h44