Moody’s Ratings confirme la notation du Maroc

Moody’s Ratings confirme la notation du Maroc. Celle-ci est évaluée à Ba1.. DR

Revue de presseMoody’s Ratings confirme la notation Ba1 du Maroc. Globalement, les perspectives restent stables. Mais plusieurs points d’amélioration ont été soulevés. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le 30/09/2024 à 20h44

Moody’s Ratings confirme la notation du Maroc. Celle-ci est évaluée à Ba1. La note est attribuée au Royaume pour ses obligations à long terme et de dette senior non garantie, précise le quotidien L’Economiste dans son édition du mardi 1er octobre. Globalement, les perspectives restent stables. Plusieurs points ont néanmoins été soulevés et des constats ont été relevés.

«Le rating s’est basé sur les fondamentaux du Maroc, y compris sa solidité économique, les institutions, la gouvernance, la gestion outre la solidité financière ou fiscale, y compris son profil de dette», lit-on.

Pour l’équipe de Moody’s, les perspectives stables reflètent les nombreuses attentes. Le gouvernement marocain devra poursuivre les réformes économiques et sociales afin d’améliorer la résilience de l’économie aux chocs, tout en maintenant le fardeau de la dette stable.

«Nous attendons du gouvernement qu’il poursuive ses efforts d’assainissement budgétaire face à la pression des dépenses résultant des réformes de la sécurité sociale et d’un vaste pipeline de projets d’infrastructure, ainsi que de l’exposition continue aux chocs, notamment ceux liés au climat», souligne Moody’s.

Le Maroc a démontré des capacités de gestion de crise robustes lors de chocs externes importants. Cette résilience met en évidence la gouvernance solide et le cadre institutionnel du pays. «Les politiques monétaires et macroéconomiques sont marquées par le bilan de Bank Al-Maghrib en matière de maintien de la stabilité des prix. Ce qui a renforcé la crédibilité de la politique monétaire. Cette stabilité est soutenue par une approche contrôlée de la libéralisation du taux de change», lit-on encore.

La politique budgétaire du Maroc reflète un équilibre entre le maintien de la discipline budgétaire et la lutte contre les pressions sociales et externes. «Le gouvernement a mis en œuvre des politiques macroéconomiques cohérentes et des réformes budgétaires visant à améliorer la santé, l’éducation et la protection sociale. Tout en améliorant la collecte des recettes et la gouvernance dans le secteur public», rapporte le quotidien.

Moody’s prévoit que la dette publique demeurera globalement stable à environ 65% du PIB au cours des prochaines années. Ceci alors que le gouvernement est en quête d’un équilibre entre la poursuite du développement économique et social et les efforts de consolidation budgétaire.

La stratégie budgétaire à moyen terme du gouvernement vise à soutenir une hausse des dépenses de santé et de sécurité sociale, estimée à 2,3% du PIB en 2024. «Et ce, sans détérioration de l’équilibre budgétaire grâce à la suppression progressive des subventions énergétiques et à une augmentation des recettes. En outre, le gouvernement entend s’engager dans des partenariats public-privé», souligne L’Economiste.

Le but étant d’atténuer l’impact budgétaire des grands projets d’infrastructure associés à la Coupe du monde 2030, à la Coupe d’Afrique des Nations 2025, aux efforts de reconstruction post-séisme, et des investissements liés aux changements climatiques.

Par Nabil Ouzzane
Le 30/09/2024 à 20h44