«Les investissements prévus par l’Office se concentrent sur la modernisation des voies ferrées, des ouvrages d’art, la sécurité des passages à niveau et la protection contre les inondations sur l’ensemble du réseau ferroviaire», lit-on. De plus, des travaux de maintenance et de réhabilitation des équipements mobiles sont prévus, notamment pour les locomotives et les wagons climatisés pour le transport des passagers.
L’ONCF poursuit également ses efforts pour étendre le réseau ferroviaire et renforcer la connectivité, conformément à la politique d’aménagement du territoire national. Cela inclut la réalisation d’études relatives aux projets de développement mentionnés dans les conventions de financement signées entre l’État et l’ONCF en 2022, tels que la liaison ferroviaire vers le port de Nador West Med.
«De plus, des études se poursuivent concernant le projet de ligne à grande vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech et Marrakech à Agadir, y compris les procédures d’expropriation. L’ONCF a également planifié des projets d’investissement visant à moderniser le réseau ferroviaire marocain dans le cadre d’un nouveau contrat-programme entre l’État et l’ONCF pour la période 2023-2030», précise l’hebdomadaire.
L’un de ces projets consiste en l’extension de la LGV Kénitra-Marrakech, avec un dédoublement de la ligne sur une distance de 400 km, dans le but d’améliorer la qualité du service entre Fès et Casablanca. L’office fait ainsi montre d’un fort engagement pour le développement du réseau ferroviaire marocain, sans pour autant oublier la qualité des services offerts aux voyageurs. L’ONCF prévoit en effet, également, des projets visant à améliorer la connectivité à bord et dans les gares ferroviaires.