Le ministre démissionnaire des Affaires générales du gouvernement Lahcen Doaudi continue d’entretenir le flou sur la réforme de fixation des prix du carburant. Le ministre a reçu, mercredi, une délégation de la Fédération nationale des gérants propriétaires et commerçants des stations-services au Maroc (FNGPCS), apprend-on de son président, Jamal Zrikem. «Nous avons soumis au ministre une proposition concrète appuyée par une étude pointue qui fait le tour de la question, avec des données détaillées sur le secteur. Le ministre a été réceptif et a bien apprécié son contenu. Il nous a promis de la défendre et de la soumettre à son tour au Chef de gouvernement», ajoute Zrikem.
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Ne relevant plus du ressort exclusif du ministère des Affaires générales du gouvernement, le dossier de la réforme du mode de tarification des carburants est désormais encadré par les réunions des six partis de la majorité gouvernementale. En attendant l’émergence d’un consensus sur une formule donnée, le ministre Daoudi a lancé l’idée d’une période transitoire de six mois au cours de laquelle les opérateurs appliqueront le mode de calcul de la structure des prix qui remonte à avant 1997. Cette formule, prévient la FNGPCS, se traduirait par la disparition de 50% des stations-services au Maroc.