Présidence de la CGEM: accusé d’avoir attaqué Mezouar, Hakim Marrakchi apporte ses précisions

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Pour l’entrepreneur candidat à la présidence du patronat, le Tweet où il s’attaque à l’intrusion du politique dans ce scrutin vise tous les partis et non uniquement le RNI de son rival Salaheddine Mezouar.

Le 28/04/2018 à 17h41

Dans un tweet posté ce samedi, Hakim Marrakch, entrepreneur et candidat à la présidence de la CGEM, a dénoncé le mélange des genres entre le politique et l’économique que peut provoquer certaines candidatures, allusion à Salaheddine Mezouar, également membre du RNI (Rassemblement national des indépendants).

Un peu plus tard dans la journée, et au vu de l’ampleur qu’a pris le tweet, Marrakchi a apporté une nouvelle précision. «Nous n'attaquons personne! La CGEM doit rester forte, et pour cela elle doit rester non partisane. Cela concerne tous les partis politiques», écrit-il sur le même Twitter.

De source proche, nous apprenons que cette dernière réaction s’explique par la récupération que certains partis politiques hostiles au RNI ont tenté quant à cette position. «Chez le PJD par exemple, certains ont applaudi, mais uniquement pour casser du RNI», apprend-on.

Pour rappel, dans un tweet posté aujourd’hui, le PDG de Maghreb Industries a averti les chefs d’entreprises du danger que constitue l’intrusion de la politique au sein même de la CGEM. «Je suis le candidat de l'entreprise pour l’entreprise. J'appelle les chefs d'entreprises à voter pour une @CGEM_MA forte, car INDÉPENDANTE du politique». «Quand l’entreprise est attaquée, qui la défend? Un parti politique a-t-il jamais défendu l’entreprise?», a-t-il ajouté. 

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Par Youssef Bellarbi
Le 28/04/2018 à 17h41