Dans un tweet posté ce samedi, Hakim Marrakch, entrepreneur et candidat à la présidence de la CGEM, a dénoncé le mélange des genres entre le politique et l’économique que peut provoquer certaines candidatures, allusion à Salaheddine Mezouar, également membre du RNI (Rassemblement national des indépendants).
Un peu plus tard dans la journée, et au vu de l’ampleur qu’a pris le tweet, Marrakchi a apporté une nouvelle précision. «Nous n'attaquons personne! La CGEM doit rester forte, et pour cela elle doit rester non partisane. Cela concerne tous les partis politiques», écrit-il sur le même Twitter.
De source proche, nous apprenons que cette dernière réaction s’explique par la récupération que certains partis politiques hostiles au RNI ont tenté quant à cette position. «Chez le PJD par exemple, certains ont applaudi, mais uniquement pour casser du RNI», apprend-on.
Pour rappel, dans un tweet posté aujourd’hui, le PDG de Maghreb Industries a averti les chefs d’entreprises du danger que constitue l’intrusion de la politique au sein même de la CGEM. «Je suis le candidat de l'entreprise pour l’entreprise. J'appelle les chefs d'entreprises à voter pour une @CGEM_MA forte, car INDÉPENDANTE du politique». «Quand l’entreprise est attaquée, qui la défend? Un parti politique a-t-il jamais défendu l’entreprise?», a-t-il ajouté.
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