Produits importés: 2.434 dossiers jugés non conformes

Containers à bord d'un paquebot de transport de marchandises, à quai au port de Tanger Med. 

Containers à bord d'un paquebot de transport de marchandises, à quai au port de Tanger Med.  . DR

Revue de presseSur les 200.000 dossiers d’importation traités par le ministère de l’Industrie, quelque 2.434 ont été jugés non conformes. En cas de danger pouvant impacter les consommateurs, l’importation des produits concernés est interdite, a indiqué, rassurant, le ministère de l’Industrie et du Commerce. Une revue de presse de La Vie Eco.

Le 19/07/2023 à 20h03

Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a affirmé hier, mardi 18 juillet à Rabat, que le nombre de dossiers d’importation traités en 2022, s’était élevé à 200.000 dossiers, dont 2.434 liés aux cas de non-conformité, relate l’hebdomadaire La Vie Eco dans son édition électronique.

En réponse à une question sur «le contrôle des produits importés» posée par le groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) lors d’une séance de questions orales à la Chambre des conseillers, Ryad Mezzour a expliqué que le traitement des dossiers d’importation nécessitait généralement sept jours, auxquels s’ajoute un jour, en cas de contrôle portant essentiellement, pour certains dossiers, sur un défaut d’étiquetage ou une vérification de conformité des produits importés aux normes nationales en vigueur.

En cas de danger impactant les consommateurs, l’importation des produits concernés est interdite, a expliqué le ministère, rassurant.

Parallèlement, Ryad Mezzour a fait savoir que seize laboratoires ont été autorisés à délivrer des certificats de conformité, soulignant que le champ était ouvert à toute initiative d’investissement pour la construction de laboratoires similaires dans n’importe quelle région du Maroc, «à condition que les conditions requises soient remplies».

En ce qui concerne les licences d’importation, le ministre a précisé qu’elles concernaient un petit nombre de produits et étaient exigées dans des cas notamment liés à la protection de l’industrie nationale et à la lutte contre le dumping, ainsi qu’au contrôle de certains produits susceptibles de présenter un danger pour les consommateurs finaux.

Par Nabil Ouzzane
Le 19/07/2023 à 20h03