Le taux de remplissage des barrages relevant de l’Agence du bassin hydraulique de Sebou (ABHS) s’élève à 36,47% au 20 février, avec un volume de retenue dépassant les 2 milliards de mètres cubes (m³). D’après un bulletin publié par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, repris par le quotidien L’Economiste dans son édition du 25 février, 3 des 11 barrages du bassin affichent des taux de remplissage supérieurs à 70%, illustrant une situation hydrique contrastée dans la région.
Les barrages Allal El Fassi (96,93%), Bouhouda (80,30%) et Garde Sebou (70,15%) figurent parmi les infrastructures hydrauliques les plus remplies. Concernant le barrage Al Wahda, qui est le deuxième plus grand barrage d’Afrique avec une capacité de stockage dépassant 3,522 milliards de m³, son taux de remplissage atteint 38,50% à la même date, avec un volume d’eau stocké dépassant 1,356 milliard de m³.
Quant aux autres barrages de la région, notamment Sahla, Bouhouda, Bab Louta, Idriss 1er, Al Kansera, Michlefen et Sidi Chahed, leurs taux de remplissage varient entre 23,57% et 57,32%.
Le bassin du Sebou comprend un total de 11 grands barrages, 51 petits barrages, ainsi que des lacs collinaires, selon l’Agence du bassin hydraulique de Sebou. Parmi ces ouvrages, le barrage Al Wahda joue un rôle fondamental en matière d’irrigation pour la plaine du Gharb et de prévention contre les crues de l’oued Ouergha.
Représentant l’un des bassins hydrauliques les plus stratégiques du Maroc, le bassin du Sebou couvre une superficie d’environ 40.000 km² et joue un rôle clé dans l’économie nationale grâce à son activité agricole et industrielle dynamique.
Par ailleurs, la sécheresse persistante au Maroc a des effets dévastateurs sur les barrages du pays, entraînant une diminution alarmante de leurs réserves en eau. Les barrages marocains affichent un taux de remplissage moyen de seulement 23%.
Le barrage Al-Massira, deuxième plus grand réservoir d’eau du Maroc, est pratiquement à sec. Malgré les récentes pluies, et depuis septembre, les précipitations accusent un déficit de 70% par rapport à la moyenne, exacerbant la situation des réserves hydriques. Le Maroc se dirige vers une sixième année consécutive de sécheresse, la période de 2019 à 2022 étant déjà la plus sèche depuis les années 1960.
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