Une enveloppe de 250 millions d’euros. C’est le montant du prêt que le gouvernement espagnol a validé lors d’un Conseil des ministres tenu fin décembre, au profit d’une filiale du groupe Acciona, d’après Europa Press. Objectif: financer la conception, la construction, la mise en service, l’exploitation et la maintenance de la future station de dessalement d’eau de mer de Casablanca.
D’après l’agence de presse espagnole, il s’agit d’un prêt de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) accordé au Fonds pour l’internationalisation des entreprises (FIEM) pour financer les projets de grand intérêt pour l’internationalisation de l’économie espagnole. Un financement qui permettra «de développer l’une des infrastructures de dessalement les plus pertinentes de toute l’Afrique, grâce aux services et fournitures d’entreprises espagnoles».
Selon Europa Press, cette opération entre dans le cadre de la stratégie «Horizon Afrique» du ministère espagnol de l’Économie, du Commerce et des Affaires dont l’objectif est de promouvoir la présence d’entreprises espagnoles en Afrique et contribuer au développement du continent.
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Rappelons que le consortium formé par Acciona, Afriquia Gaz et Green of Africa avait remporté, en novembre dernier, le contrat de construction et d’exploitation de la future station de dessalement d’eau de mer de Casablanca, dont l’enveloppe d’investissement est estimée à environ 800 millions d’euros.
Le projet, piloté par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), consiste à concevoir, financer, réaliser et exploiter pendant une durée de 30 ans une station de dessalement d’eau de mer d’une capacité de 548.000 m3 par jour, soit 200 millions de m3 par an, extensible à 300 millions de m3 par an.