Stress hydrique: plusieurs projets structurants pour limiter l’impact

Usine de dessalement d'eau de mer, à Agadir

Usine de dessalement d'eau de mer, à Agadir . DR

Revue de presseKiosque360. Face au stress hydrique permanent que vit le Royaume, les autorités ont lancé plusieurs projets, dont la construction de stations de dessalement d’eau de mer. D’autres procédés sont également à l’étude.

Le 26/04/2018 à 23h04

Dans sa livraison du jour, L’Economiste évoque la problématique du stress hydrique permanent que vit notre pays, expliquant que plusieurs procédés ont été mis en place pour la gestion de l’eau. Il s’agit ainsi du dessalement d’eau de mer pour combler le déficit en termes d’alimentation en eau potable et d’irrigation. L’objectif étant d’augmenter la résilience face au changement climatique.

D’ailleurs, une étude du secrétariat d’Etat chargé de l’Eau a permis d’identifier un portefeuille de projets potentiels de dessalement d’eau de mer, fait remarquer le quotidien, ajoutant que la capacité de production d’eau dessalée a été évaluée à près de 510 millions de m3 à l’horizon 2030. Notons que l’un des plus importants projets dans ce sens est la station de dessalement près d’Agadir, dotée d’une capacité de 400.000 m3 par jour. Selon L’Economiste, les travaux de réalisation de cette station devraient démarrer bientôt.

De même, un autre projet destiné à l’irrigation est situé à Dakhla, et sa construction devrait commencer avant la fin de cette année. Al Hoceima va aussi accueillir un projet de dessalement destiné à l’eau potable. Le journal indique que plusieurs autres projets sont à l’étude, notamment à Casablanca, à Nador et à Driouech. L’Economiste rappelle que le dessalement d’eau de mer est par nature une opération coûteuse malgré des technologies qui ont permis de réduire considérablement le coût de production. Soulignons que l’autre procédé concerne la réutilisation des eaux usées épurées. Pour le journal, le recours à ce procédé est devenu un impératif. Notons aussi que d’autres opérations sont dans le pipe.

Par Ismail Benbaba
Le 26/04/2018 à 23h04

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la secheresse est un orobleme structural au maroc.on est largement capable de produire plus que nos besoins en denrées alimentaires de base et d aliments de bétail moyennant l apport d une et une seule irrigation d appoint de préférence à l installation des cultures.vu les atouts dont jouit le pays rivières barrages deux oceans , l adduction de l eau vers l intérieur du pays est à fait possible.le comment n est que question de temps et de volonté politique.

Passer à une agriculture bio moins lessiveuse et appauvrissante des sols permettra au Maroc d'economiser beaucoup d'eau gaspillée dans une agriculture productiviste et bourree de pesticides et d'engrais chimiques. C'est d'autant plus absurde que l'avenir est au Bio et que les consommateurs européens et les grandes surfaces passent progressivement au tout bio. Profitons-en pour un prendre un virage d'autant plus stratégique qu'il permettra aussi aux marocains de se nourrir de produits de qualités et vitaminés.

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