Dans sa livraison du jour, L’Economiste évoque la problématique du stress hydrique permanent que vit notre pays, expliquant que plusieurs procédés ont été mis en place pour la gestion de l’eau. Il s’agit ainsi du dessalement d’eau de mer pour combler le déficit en termes d’alimentation en eau potable et d’irrigation. L’objectif étant d’augmenter la résilience face au changement climatique.
D’ailleurs, une étude du secrétariat d’Etat chargé de l’Eau a permis d’identifier un portefeuille de projets potentiels de dessalement d’eau de mer, fait remarquer le quotidien, ajoutant que la capacité de production d’eau dessalée a été évaluée à près de 510 millions de m3 à l’horizon 2030. Notons que l’un des plus importants projets dans ce sens est la station de dessalement près d’Agadir, dotée d’une capacité de 400.000 m3 par jour. Selon L’Economiste, les travaux de réalisation de cette station devraient démarrer bientôt.
De même, un autre projet destiné à l’irrigation est situé à Dakhla, et sa construction devrait commencer avant la fin de cette année. Al Hoceima va aussi accueillir un projet de dessalement destiné à l’eau potable. Le journal indique que plusieurs autres projets sont à l’étude, notamment à Casablanca, à Nador et à Driouech. L’Economiste rappelle que le dessalement d’eau de mer est par nature une opération coûteuse malgré des technologies qui ont permis de réduire considérablement le coût de production. Soulignons que l’autre procédé concerne la réutilisation des eaux usées épurées. Pour le journal, le recours à ce procédé est devenu un impératif. Notons aussi que d’autres opérations sont dans le pipe.