Les dernières statistiques publiées par l’Office national des aéroports (ONDA) en attestent. 21,6 millions passagers ont transité par les différents aéroports du Royaume, pour des taux de croissance de 3% par rapport à̀ la même période de 2019, et de 31% par rapport à̀ 2022.
C’est ce qu’indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 20 novembre, précisant que dans l’aérien, comme dans de nombreux secteurs, l’année 2019, soit avant la covid qui a immobilisé les avions au sol, constitue une année de référence.
«Toutefois, le paradoxe dans cette embellie est que l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, le plus important du Royaume, ne parvient toujours pas à̀ atteindre son rythme d’avant la crise. En effet, selon les statistiques de l’ONDA, il a enregistré́ un taux de récupération de 84% par rapport à̀ 2019», lit-on. Cette récupération limitée s’explique par la diminution de l’offre de sièges des compagnies aériennes.
Globalement, l’ONDA note une évolution positive dans la majorité́ des aéroports qui ont connu de fortes hausses du trafic passagers par rapport à̀ 2019. C’est le cas à l’aéroport de Tétouan (+485%), d’Essaouira (+67%), de Tanger (+44%), de Nador (+35%), d’Oujda (+33%), de Fès (+22%) et d’Agadir (+11%), fait savoir l’Office.
Le trafic international a continué́ sa progression en octobre (+6% par rapport à 2019 et +1% par rapport à 2022), en s’établissant à 1,9 million de passagers accueillis. «Cette performance a été́ tirée par le trafic aérien avec l’Europe qui a enregistré 1.698.794 passagers, soit une hausse de 9% par rapport à 2019 et 2% par rapport à̀ 2022», indique l’ONDA, qui ajoute que «ce segment a connu la création de plusieurs nouvelles lignes desservant les aéroports du Maroc». Il faut noter que cette croissance concerne aussi les segments de l’Amérique du Nord et du Moyen et Extrême-Orient qui ont affiché́, durant ce mois d’octobre, des taux d’évolution respectifs de 18% et 11% par rapport à la mémé période de 2019».
Avec les vacances de fin d’année qui se profilent à l’horizon, il est fort probable que l’ensemble de ces performances soient améliorées. Ce qui confirme la dynamique de reprise totale du transport aérien. D’ailleurs, il faut noter qu’avec les 21,6 millions de passagers enregistrés à fin octobre, l’année 2023 dépasse déjà̀ 2022, durant laquelle le volume du trafic commercial avait plafonné à 20,5 millions.
«Vraisemblablement, on se dirige vers un nouveau record de trafic passagers en 2023 si la fin de l’année tient toutes ses promesses. D’ailleurs, ces indicateurs aériens viennent confirmer, dans une certaine mesure, la belle forme affichée par le secteur du tourisme, qui a déjà̀ franchi la barre des 12 millions de tourisme à fin octobre», conclut Les Inspirations Eco.