Vidéo. La Banque mondiale alerte sur la qualité de l’eau au Maroc

DR

Un rapport choc de la Banque mondiale tire la sonnette d’alarme sur la qualité de l’eau dans le monde, polluée par les nitrates, les métaux lourds et les microplastiques. Les détails.

Le 24/08/2019 à 18h27

Sous le titre «Qualité inconnue: l’invisible crise de l’eau», le rapport de la Banque mondiale souligne que la détérioration de la qualité de l’eau touche l’ensemble des pays et réduit d’un tiers la croissance économique potentielle des zones fortement polluées. Ses auteurs demandent que l’on accorde, au plan mondial, national et local, une attention immédiate à ces dangers qui menacent aussi bien les pays développés que les pays en développement.

Le rapport place le Maroc parmi les pays où les nitrates dans l’eau potable dépassent souvent les seuils de sécurité conventionnels, non seulement en raison de fortes concentrations dans les eaux de surface, mais aussi en raison de la contamination des eaux souterraines. Outre le Maroc, ce constat est valable pour l’Inde, le Japon, le Liban, le Niger, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines, le Sénégal, la Turquie et la Palestine.

L’azote est l’une des principales causes de la mauvaise qualité de l’eau: répandu sous forme d’engrais sur les terres agricoles, il finit sa course dans les rivières, les lacs et les océans où il se transforme en nitrates, relève le rapport.

Les enfants exposés aux nitrates dès leur plus jeune âge souffrent de problèmes de croissance et de développement cérébral qui ont des répercussions sur leur santé et, plus tard, sur leur capacité à gagner leur vie à l’âge adulte.

Le ruissellement et le déversement dans l’eau de chaque kilogramme d’engrais azoté supplémentaire par hectare sont susceptibles de relever dans une proportion pouvant aller jusqu’à 19% le niveau de retard de croissance chez les enfants et de réduire de quelque 2 % leurs revenus à l’âge adulte en comparaison des enfants non exposés à ces produits.

Le rapport recommande aux pays de prendre diverses mesures pour améliorer la qualité de l’eau: politiques et normes environnementales; évaluation exacte des charges polluantes; systèmes efficaces d’application de la réglementation; infrastructures de traitement des eaux facilitées par des mesures d’incitation en faveur de l’investissement privé; communication d’informations fiables et exactes aux ménages pour encourager la participation citoyenne, etc.

Par Wadie El Mouden
Le 24/08/2019 à 18h27

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Bonsoir vrai , c'est la vérité , moi j'ai 72 ans nos jeunes refusent assez souvent de rentrer à cause de l'eau non Potable , comme chez nous à Taounate , plus précisément au douar de Bouadel , il y a une source (un coin de Paradis sur terre ) oui une source comme une rivière du Paradis , sauf que les habitants de Bouadel refusent de laisser la commune distribuer ce trésor qui est l'eau oui c'est un trésor , tous les habitants des 30 douars , ils font entre 20 voire 30 km et le mini c'est 10 km pour aller à la source chercher l'eau pure très pure , (analysée en France ) même le Gouverneur il n'a pas osé affronter les habitants du Douar de Bouadel car ils ont chassé le gouverneur et le Caid venu voir la source pour mettre les canalisation le Gouverneur a pris peur et il a renoncé

0/800