«Les premières compagnies intéressées par ces vols commericiaux, aussi bien israéliennes que marocaines, demandent toutes 2 à 4 vols par semaine», a affirmé la ministre du Tourisme et du Transport aérien, lors de son passage à la chaîne de télévision israelienne, Kan.
«Nous allons discuter ensemble pour fixer la combinaison à retenir lors de la phase de démarrage», a-t-elle ajouté.
Pour l’heure, RAM ne s’est pas encore prononcée sur le sujet, contrairement aux compagnies israeliennes (El Al, Israir), qui ont déjà manifesté leur intérêt, par médias interposés, en vue de programmer des vols réguliers à destination du Maroc, le plus rapidement possible.
«Tout dépend de l’issue des négociations entre les autorités des deux pays. Les consultations aboutissant à un accord aérien Maroc-Israël doivent définir le programme des vols, les compagnies qui opèrent, les capacités en siège, les modules d’avions, etc», explique cet expert et fin connaisseur des rouages de l’aviation civile.
Ces consultations relèvent du domaine de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), de la Direction du transport aérien (DTA) et de la Direction de l’aéronautique civile (DAC).
Ces trois administrations relèvent de la tutelle du ministère du Tourisme et du Transport aérien.
Une fois ces aspects définis dans un accord, ils seront intégrés dans le programme saisonnier de l’IATA, puis réalisés dans les conditions habituelles d’exploitation des compagnies aériennes au sein des aéroports, explique cet expert.
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Les vols réguliers vers Israël seront soumis aux mêmes restrictions que d'autres vols internationaux, en lien avec la crise sanitaire. Seuls des vols spéciaux peuvent être programmés dans une première étape, en attendant l’ouverture des frontières aériennes du Royaume.
Lors de son passage à la télévision israelienne, la ministre du Tourisme a affirmé que les deux pays envisagent de faciliter les déplacements des citoyens, ce qui laisse augurer un assouplissement des conditions d’octroi des visas, de part et d’autre.
Dans une première étape, Nadia Fettah Alaoui s’attend à un quadruplement du nombre de touristes israéliens, qui passeront de 50.000 actuellement à 200.000 touristes.