Outre la dynamisation des structures internes de la CGEM, Salaheddine Mezouar a défini deux objectifs: d'abord les Assises de la fiscalité prévues debut mai à Skhirat et celles de l'emploi, qui auront lieu en juin prochain.
Dans son allocution devant les membres du bureau de RSK, Mezouar a rappelé: "Lorsque j'ai pris la responsabilité de la CGEM, le milieu économique avait besoin de visibilité et de confiance". "Il fallait agir, a-t-il précisé, par méthode, celle de dire ce qui fait mal le plus, c'est-à-dire la trésorerie, la TVA, le délai de paiement et les facilitations qui devraient être portées en termes de financement".
"Je crois que sur ce volet, on a fait un grand pas et je tiens à remercier tous les acteurs qui y ont contribué", a souligné l'ancien ministre des Affaires étrangères. "La circulation de l'argent et la réduction des délais de paiement sont une source vitale pour la croissance", a-t-il ajouté en mettant en garde l'Exécutif sur deux points importants. "On n'a pas besoin d'Assises fiscales qui n'apportent pas concrètement du nouveau en faveur du secteur privé", a martelé Mezouar.
Quant aux assises sur l'emploi, le président de la CGEM a lancé un avertissement au gouvernement. "Ne venez pas avec des recommandations, cela ne sert plus à rien. On veut un dispositif immédiat avec des mesures concrètes et efficaces", a conclu Salaheddine Mezouar.
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